Batte Man
Une pub, un contrepied. C'est bath, man. Ceci posé, la violence domestique (et aussi celle imposée aux domestiques 'd'hôtel)) est un sujet ordinaire, normal d'une société qui se découvre machique à tous les étages. (Normal : un mode à la mode, ce qui est anormal) Donc la morale ordinaire quitte la sphère politique, la sphère pseudo philosophique 'Ferry délateur) et se réfugie dans la pub. Greenpeace, Amnesty, la lutre contre telle ou telle maladie et, ici, la violence sourde du milieu familial.
L'objet du délit ? Une batte. Se taire, c'est donner la batte. En gros, cest le message. Mais braire, c'est de la délation. Un bruit suspect et on prévient la police. Un bruit, une rumeur, une fumée. La morale est dans la dénonciation. C'est un coup de batte invisible mais qui scarifie toute le société. Confusion des sentiments.
On nage en eaux trouble en ce moment de crucifixion de la classe politique qui souffre d'une infection du concombre. Ah non ? ce n'était pas le concombre, ce sombre légume phallique, mais un virus qui court, qui est partout et nulle part, qui sème la mort comme une rumeur. Un concombre, une batte, la délation, l'omerta. Notre société n'a plus besoin de morale, elle a des people qui courent les uns après les autres parce qu'ils entendent des bruits à travers les murs, des bruits qui courent. Qui courent toujours.