Certes non !
Un de leurs collègues, n'a manifestement pas obtenu ce même « quart d'heure de célébrité » alors que son idée, était tout aussi fumeuse, que celle de ses collègues. Nous avons nommé : Fernand Siré
Fernand Siré est véritablement victime d'une injustice médiatique, puisque : ce député des Pyrénées orientales très impliqué chez les réformateurs libéraux, qui ont organisé à l'Assemblée Nationale, le 2 mars 2011, une convention sur : « Les normes vont-elles tuer les libertés des Français ? de l'air ! » reste inconnu du grand public.
Il l'est, probablement moins, des organisations patronales, puisqu'on trouvera aisément un lien de parenté entre « de l'air ! » et l'opération de lobbying du Medef, décliné en 2007, et qui portait le nom de « Besoin d'air »
Extrait : « (...) Aujourd’hui, nous sommes dans un carcan. Les excès de la fiscalité, les excès du code du travail, les labyrinthes indéchiffrables, l’impossibilité notoire d’en déjouer les contradictions, l’hyper réglementation, tout cela nous oppresse, tout cela empêche nos entreprises de grandir, tout cela oppresse et opprime bien inutilement et bien dangereusement les entreprises françaises (...) »
Pour en revenir à Fernand Siré, suppléant devenu député en 2010, qui si l'on en croît le site nosdéputes.fr, n'a déposé, à ce jour : aucun rapport ou proposition de loi et dont les dernières question orales ont été sur : L'aide à la viticulture et la retraite des agriculteurs. Il a tenté, lors d'une réunion de la Commission des affaires sociales, le 16 mars 2011, de lancer une « brillante idée/polémique», susceptible d'améliorer les finances publiques et accessoirement de satisfaire ... les organisations patronales
Extrait du compte rendu, disponible sur le site de l'Assemblée Nationale : « En termes de rationalisation budgétaire, on ne peut que constater la faillite de l’éducation nationale s’agissant de la formation des jeunes : non seulement certains s’arrêtent avant le niveau bac + 2 sans diplôme tandis que d’autres quittent l’école à seize ans sans rien faire après, mais on perpétue des classes dans le seul intérêt de professeurs dont le souci est uniquement de protéger leur emploi.
Mieux vaudrait rationaliser les dépenses en supprimant toutes les filières qui ne conduisent à rien – par exemple psychologie, sociologie ou encore géologie à l’université – et en réintroduisant les entreprises dans la formation plutôt que de leur demander de faire des efforts sur leurs propres deniers pour former des jeunes : alors que c’est le rôle de l’éducation nationale, celle-ci délivre au contraire à des jeunes entre seize ans et dix-neuf ans une fausse formation que les parents se seront sacrifiés à payer bien qu’elle ne mène à rien »
Allez courage, monsieur Siré, l'UMP, dans le cadre de son « travail de fonds », pourrait bien réutiliser votre idée puisque, comme le déclare Jean-François Copé : (...) Aucun sujet n’est tabou dans les débats (...) que cela soit au niveau local, départemental, régional ou national (...) » Et que : « (...) l’UMP poursuit inlassablement son travail sur le fond en détectant et travaillant de nouvelles idées, de nouveaux projets et propositions, pour répondre au mieux aux préoccupations des Français et d’une société en perpétuel mouvement (...) »
Et enfin connaître le fameux : « quart d'heure de célébrité » A moins que jusque là, un de vos collègues, n'ai encore une « meilleure » idée ! En attendant, le jeu : Qui sera le vainqueur du concours de « sujets tabous » continue !
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Rue89 - Campus des jeunes UMP