genre: comédie fantastique (interdit aux - 12 ans)
année: 1989
durée: 1h45
l'histoire: Quand Claire, l'amie aveuge de Toxic Avenger, a la chance de retrouver la vue, le justicier décide de trouver le moyen de rassembler l'argent nécessaire à l'opération.
la critique d'Alice In Oliver:
Toxie est de retour et ça fait franchement plaisir ! Toxic Avenger est une production Trauma, une société de cinéma spécialisée dans les séries B (voire Z) totalement fauchées et nanardeuses.
Toutefois, Troma a signé un grand nombre de films peu recommandables. Ils doivent surtout leur réputation grâce la saga Toxic Avenger.
En effet, la franchise compte quatre épisodes au total.
Il faut dire que le premier volet a rencontré un vif succès. D'ailleurs, l'introduction de Toxic Avenger 3: the last temptation of Toxie, nous rappelle brièvement les faits qui ont conduit notre héros à devenir un super héros monstrueux.
A la base, Toxic Avenger était un étudiant fragile, moqué par ses camarades puis exécuté par ses derniers dans un bain d'acide.
Mais le jeune homme revient à la vie sous une apparence hideuse.
Il devient alors Toxic Avenger et se venge de tous ceux qui ont voulu le massacrer. Suite aux événements du premier opus, Toxie devient alors une nouvelle star et le super héros adulé de la population environnante. Désormais, Toxie mène une vie heureuse avec Claire, sa fiancée blonde et aveugle. Ce qui donne le droit à quelques séquences gratinées de coucherie, notre cher Toxie ayant bien du mal à satisfaire sa copine...
Bref, c'est encore plus crétin et idiot que le premier opus. A se demander ce qui traîne dans la tête de Lloyd Kaufman qui inclut des monstres venus des ténèbres dans ce nouvel épisode.
Le scénario est évidemment le grand absent de ce troisième chapitre.
Mais force est de constater que Lloyd Kaufman fait preuve d'une grande inventivité dans certains gags foireux.
Ensuite, on se surprend à passer un excellent moment en compagnie de ce super héros pétomane qui vient donner la leçon à des méchants encore plus idiots et bénêts que lui.
Une vraie comédie fantastique culte à la limite de l'inclassable.
Note: 14/20
Note nanardeuse: 16.5/20