Le dernier coup d’un espion de la Wehrmacht !
Le casse ne joue cependant qu’un rôle secondaire dans ce récit qui se nourrit de l’ère nazi d’avant-guerre. C’est en effet le personnage central, un agent spécial de la Wehrmacht, qui porte le récit sur ses épaules. Alimentant la voix-off qui accompagne cette histoire d’espionnage à l’aube de la seconde guerre mondiale, ce tueur professionnel très charismatique prépare lentement son coup. La narration vide d’émotion, le contexte historique pesant et la marge de manœuvre réduite du plan élaboré par ce Major entretiennent l’atmosphère prenante de ce one-shot.
Visuellement, le trait torturé de l’anglais Trevor Hairsine (surtout connu pour son travail chez Marvel) et la colorisation grisâtre de Sébastien Lamirand accentuent encore un peu plus l’ambiance oppressante et sombre du scénario.
Un album qui néglige peut-être un peu trop le casse, mais qui s’avère tout de même très efficace.
Mon Top parmi les casses de cette collection de one-shots totalement indépendants :