« J’ai de la force, de l’énergie, de la conviction, de l’intelligence et des avocats », écrivait dans un de ses nombreux articles minuscules et hilarants (malgré lui) Yann Moix, l’auteur de Podium. Ecrivaillon découvert par BHL, il conchie la Suisse avec des propos forts limites pour ses ressortissants, tout ça pour défendre Polanski, auteur avéré d’un viol sur mineure mais copain de BHL... Un homme du sérail, donc, le Moix. Du sérieux. Qui s’y connaît en justice et en renvoi d’ascenseur.
M. Moix, l’auteur de Podium, écrit paraît-il de petites chroniques assassines dans Le Figaro. Des critiques vachardes « destinées à faire mal », selon lui. « L’auteur doit souffrir pendant deux heures », précise-t-il. Les cibles : « Pas les journaux intimes, plutôt les livres à portée universelle ». Sûr que ça agace, l’universel. Sûr que c’est sur l’auteur de Podium qu’il faut compter pour nous dire où est la littérature, où elle n’est pas.
Un monde littéraire où le shérif s’appelle Moix se passera de moi.