PAR BERNARD VASSOR
Il vit le jopur à
Dijon en 1761, mort à Etuf en 1828. Il fut avocat au parleemnt de Bourgogne chargé de rédiger les cahiers de doléances du tiers état, et représenta à la Constituante le bnaillage de Châtillon-sur-Seine. Ami de
Mirabeau, il fut désigné comme l'un de ses exécuteurs testamentaires. En 1794 emprisonné comme
"suspect" à Dijon, i l fut libéré après la mort de Robespierre. Nommé préfet de la Seine en 1800, il réorganisa les hopices, les écoles,
l'octroi , le régime des prisons, le numérotage des rues de Paris, fit construire les abattoires de Montmartre avenue Trudaine et fit ouvrir des cimetières (cimetière du nord, Montmartere, cimetière de l'est le père Lachaise et cimetière de l'ouest, Montparnasse) hors des limites de Paris, selon le voeu de l'Empereur. Ce que ne disent pas les livres d'histoire mais que révèlent des archives*, c'est que les terrains qui accueillaient les sépultures de la paroisse Saint-Roch après avoir été expropriés, devinrent la propriété du préfet, c'est la raison pour laquelle, une "avenue" (minuscule) et une rue porte son nom. Ces sur ces terrains se trouvaient sur
le chemin des Dames (aujourd'hui rue Pigalle) et la place du même nom. N'y voyez pas malice, "les dames" étaient les abbesses de Montmartre ! Napoléon le récompensa largement en le nommant conseiller d'état, chevalier puis comte d'Empire. Manipulé par
Malet qui lui fit croir à la mort de l'Empereur, il ne fit rien pour déjouer la conspiration; ce qui lui fit perdre sa place. En 1814 le roi Louis XVIII lui accorda une pension de 15 000 livres. Le retour de Napoléon pendant les cent jours le vit préfet des Bouches-du-Rhône, mais bientôt destitué par la restauration *Archives B.V.