L'humanité est l'avantage du temps
L’humanité est l’avantage du temps
Dans le vu de mon dernier vu
Je n’ai rien vu qui ne soit vu
Et pourtant j’ai regardé le tant
Du tant de tout mon temps
Je n’en eu vu en aucun cas bévue
Mais ce fus toujours un éternel refus
Je ne fis fin non! De ce qu’il me fit
J’y suis de permanence quand ici je gis
Le voir passer d’habitude sans le revoir
C’est aussi l’avoir sans l’apercevoir
Comme un défi obligé que je me refis
Au soir là dans mon lit où je le relis
Espiègle temps qui s’envole comme un aigle
Rien je ne comprends de ce vaurien
Ce n’est bien et pour ce rapace combien
Une gale comme au pays de Galles
Quand le monstre animal ronge votre mal
Le mien ne peut être celui du permien
Trop ancien pour n’être magicien
Quand l’intelligence était une déficience
Je jour ne dit pas que son bonjour
Coure là comme un nouvel encours
L’instant part, vous ne comprenez son départ
Car l’encart n’attend pas l’autocar
Concours de circonstance sans recours
D’un discours perdu sur son parcours
Vous l’avez raté ce n’est plus l’heure de l’ave
Le réveil est nul quand on ne s’éveille
La veille est déjà sortie hors de votre éveil
Le temps ne résiste plus à cet instant
Tu n’entends plus et pourtant c’est tentant
Une vieille journée la revoir comme merveilles
Alors tu veilles et tu tends curieux l’oreille
Chut le temps est parti il fait sa chute
Toi dans ta hutte, voilà que tu butes
Ton courage essuie malaisé sa rage
Quand barrage offre au temps son ancrage
Tiens! Tu le crois serai-ce ta croix
De surcroit il ne s’arrêtera pour toi il croit
Car de trois que t’en reste t-il que tu crois
Oui crois ta vie ! Le temps lui dit, je décrois
Il attend sage que vienne le message
D’un âge où il n’aura plus l’âge
Fin de l’éternité de sa paternité
Qui à donné à l’humanité sa réalité
Ravage ce ne sera mais gage
Que notre image eut été à son avantage
Car qui d’autre eut pu le compter bon apôtre
ðCF