Tout se passe sous un chapiteau. Un mât central portant un trapèze, de la paille au sol et un stand ambulant. Comme ces clowns sur scène, j’attends. Mais mon attente est déçue. Un trio, c’est trois. Ici, c’est essentiellement deux. La femme apparaît deux fois. D’abord pour faire des crêpes : elle arrive du marché avec des œufs et s’aperçoit qu’il n’y a plus de lait pour faire la pâte : elle repart en acheter (c’est la femme qui fait les courses !). Les clowns sont comme des enfants, un peu irresponsables, jusqu’à ce qu’ils découvrent un œuf qui pourrait bien contenir un poussin… Ils finiront par le couver mais en vain. C’est alors que la femme revient : elle transforme l’œuf en colombe (c’est la femme qui donne la vie !). Pour finir elle détachera le trapèze pour y balancer la colombe… Tout ça pour ça…
J’ai vu ce spectacle au Pôle culturel d’Alfortville.