Quatrième de couverture :
Simone Veil accepte de se raconter à la première personne.
Personnage au destin exceptionnel, elle est la femme politique dont la légitimité est la moins contestée, en France et à l’étranger ; son autobiographie est attendue depuis longtemps.
Elle s’y montre telle qu’elle est : libre, véhémente, sereine.
Mon avis :
Cette femme a un destin et une vie incroyables. Rescapée des camps de la mort, elle trouve la force, à son retour, de construire sa vie. Mariage, enfants, travail, études, elle mène le tout de front et réussit.
Dans ce livre elle se raconte, sans se cacher de rien mais avec une pudeur immense. Elle ne se raconte pas par recherche ou besoin de gloire personnelle, mais par souci de transmettre : transmettre la mémoire de ce qu’elle a vécu, des camps à ses luttes pour la condition de la femme, en passant par son expérience européenne, transmettre un soupçon d’humanité à ses congénères.
Elle ne laisse rien de sa vie de côté et nous raconte tout, les malheurs – Auschwitz, Birkenau, la perte de ses parents et de son frère, mais aussi la perte des autres membres de se famille après la guerre, ses sœurs, son neveu qui, bébé, meurt dans ses bras, la perte de son fils – mais aussi les joies de sa vie de femme – sa réussite personnelle et professionnelle, le bonheur d’être mère, l’art d’être grand-mère.
Un livre essentiel pour mieux connaître et comprendre une femme essentielle en France, que l’on soit d’accord ou pas avec ses choix politiques.