Cet article, écrit par T.M. Hartle, se référait à plusieurs études démontrant que même une maladie cardiaque ou un cancer n'incitent pas nécessairement les gens à changer leur habitudes de vie. On croirait pourtant qu'un tel évènement provoquerait une réflexion profonde et amènerait quelques changements dans le but de promouvoir la santé et de mettre toutes les chances de son côté. Pourtant, une étude publiée dans le American Heart Journal qui évaluait plus de 1 200 hommes et femmes en surpoids ayant souffert d'un infarctus a révélé un fait étonnant. Durant l'année suivant leur trouble cardiaque, les participants à l'étude n'avaient pratiquement pas perdu de poids (.2% de leur poids seulement), et cela, malgré toute l'information qui prouve que l'obésité met plus à risque de souffrir de diabète, d'apnée du sommeil, d'ACV, de cancer, etc. Il semble difficile à croire que si peu d'efforts soient déployés à se sauver la vie.
Une autre recherche, cette fois publiée dans le Journal of Clinical Oncology, a suivi 9 000 personnes ayant survécu à un cancer. Encore une fois, peu d'entre eux avaient institué des modifications à leur style de vie. Pire encore, moins de 20% des participants consommaient le minimum de fruits et légumes recommandé quotidiennement. On est en droit de se questionner à savoir pourquoi les gens n'ont pas encore compris que la santé passe par l'alimentation, l'exercice physique, le maintien d'un poids santé et le repos. Est-ce parce que les intervenants de la santé ne relaient pas le message? Est-ce parce que les patients ne prennent pas la responsabilité de leur guérison et laissent le système s'en occuper pour eux. Après tout, n'est-il pas suffisant de se rendre au rendez-vous fixé et de suivre consciencieusement le traitement proposé?
Si ces concepts de base de la santé ne sont toujours pas assimilés, alors comment faire comprendre aux gens l'importance de gérer leurs conflits émotionnels, de vivre pleinement leur spiritualité, de semer la joie et l'amour en soi et aux autres, et de laisser éclore leur créativité. C'est pourtant le message que l'auteur et psychanalyste, Guy Corneau, véhicule dans son merveilleux livre Revivre.
Il y relate avec une grande humilité le cheminement de sa bataille contre un cancer de grade 4, de type lymphome qui avait atteint son estomac et sa rate, en plus d'avoir laissé des lésions métastasiques à ses deux poumons. C'est avec courage et détermination qu'il a accepté les traitements recommandés par les médecins, mais c'est le lâcher-prise qui a permis à ce qu'il appelle la médecine de l'esprit et la médecine de l'âme de collaborer à sa rémission. Guy Corneau est parti en guerre contre le cancer sans rien négliger; il est resté alerte à tous les messages que la vie avait à lui transmettre.
De la médecine allopathique à l'alimentation saine, de l'homéopathie à la méditation, rien ne fut négligé. Il partage avec ses lecteurs ses nombreuses expériences et y décrit plusieurs des exercices qu'il a pratiqués tout au long de sa convalescence. À travers ses écrits, on peut ressentir sa passion d'être en vie et sa détermination de vivre chaque instant de son existence pleinement, intensément. Revivre est un livre qui fait réfléchir, car après l'avoir lu, on réalise que tout est possible, mais que les possibilités ne viennent pas toutes de l'extérieur de notre corps, mais plutôt du plus profond de notre âme.
Sources:
Guy Corneau, Revivre, Les Éditions de l'Homme, 2010
http://www.naturalnews.com/032561_lifestyle_changes_patients.html