L’enfant retrouvé pendu le 26 mai dernier, est décédé cette nuit dans l’hôpital de la Timone à Marseille
Depuis le 26 mai dernier, ce jeune garçon de 11 ans était hospitalisé dans le coma à Marseille, après qu’on l’ait retrouvé pendu à un porte-manteau. Il était maintenu artificiellement en vie depuis mardi, alors qu’il était en état de « mort cérébrale ».
La thèse « accidentelle » est privilégiée
Christian Pasta, procureur de la République de Tarascon, a affirmé aujourd’hui que la thèse accidentelle était« quasi-certaine ».
« Dans l’hypothèse où cet enfant a tenté d’amuser ses camarades, il suffit de quelques secondes – moins de 15 – pour que, sous une pression des voies respiratoires, on perde connaissance », a-t-il encore expliqué.
Un « garçon plein de vie »
Le jeune garçon « a été exclu non pas parce qu’il dissipait le cours, mais parce qu’il n’a pas voulu corriger le devoir », a précisé le magistrat. Après être sorti de classe, il est resté 45 minutes seul dans le couloir, sans surveillance. La maîtresse lui aurait alors dit « puisque tu ne veux pas travailler, va donc dans le couloir faire comme les manteaux qui, eux, ne travaillent pas ». L’enfant est décrit comme « farceur », « bon élève »,« plein de vie, qui n’a jamais manifesté une quelconque intention suicidaire ».
Le procureur indique qu’ « une autopsie de l’enfant est actuellement en cours, et une analyse juridique va se poursuivre pour établir si oui ou non il y a une responsabilité dans cette affaire ».
De plus, une reconstruction des faits va être mise en place dans les prochains jours, afin de confirmer la thèse « accidentelle ».
Marine Schneeweis
Modification 15h15 :
Le ministre de l’éducation nationale Luc Chatel a tenu à s’exprimer sur la mort du petit garçon décédé à Arles dans la nuit de mardi à mercredi.
Voici le communiqué de Luc Chatel :
« Luc Chatel, ministre de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, a appris ce matin avec une profonde tristesse le décès du jeune Khoren.
Luc Chatel, qui s’était rendu, jeudi 26 mai, dans l’école André Benoît d’Arles où est survenu le drame, tient à présenter, en son nom propre et au nom de l’ensemble du ministère de l’éducation nationale, ses plus sincères condoléances à la famille du jeune garçon.
Le ministre souligne que la mort de cet enfant comme les circonstances du drame constituent une épreuve bouleversante pour l’ensemble de la communauté éducative, dont la mission est de transmettre les savoirs et les valeurs qui ont su conduire les jeunes générations vers l’avenir.
Le ministre tient à rendre hommage à l’équipe pédagogique de l’école André Benoît d’Arles qui a su faire preuve de sang froid et de dignité au moment du drame et dans les jours qui ont suivi. »