C'est pour rire, ou par effet de style, qu'on parle d'une fin de la littérature. Car même dans son manque, son absence, la littérature reste littérature.
Que nous parlions art ou politique, ne pas se contenter de dire lâchement que nous traversons une époque de transition ; toute époque est une époque de transition. Composer avec le
crépuscule. En tirer la note bleue. Elle est là, notre présence à l'ici maintenant. Dans cette tentative. Nous ne passerons la main qu'une fois ce travail achevé. Pour
l'instant, c'est à nous de nous y coller.
Blanchot : « L’essence de la littérature, c’est d’échapper à toute détermination essentielle, à toute affirmation qui la stabilise ou même la réalise : elle n’est jamais là, elle est toujours à retrouver ou à réinventer».