Ce iemps me lasse
Ce temps me lasse
Le temps, ce temps me lasse
Il coure, il coure d’un pas trop pressé
Je voudrai instantané le stopper
Pour pouvoir immobile regarder
Toute vie nouvelle passer, m’y accoler
Vivre jeunesse avec nouvelle jeunesse
Dans un décor qui me délasse
Dans le fond de ma sagesse
La nature nous a fait prisonnier
Au grand fond du fortin de notre vie
Nous n’avons aucune possibilité d’échapper
De modifier le fil de ce long ruban régulier
Il se laisse tisser par ce temps imperturbable
Là sur le grand chemin qui nous mène infatigable
De belle jeunesse vers vieillesse inévitable
Pourquoi avoir bénéfice d’expériences
Si l’on ne peut avoir retour sur notre vie
Se peut-elle être mal vécue que l’on ne peut
Au lendemain revenir la revivre d’un petit mieux
Elle est passée et emporte ses traces avec le temps
Pour nous laisser son amertume comme seule envie
Pourquoi dis-je cela : J’aime la vie mais m’aime-t-elle
Pourquoi l’humanité ne peut-elle ivre en paix
Quand mes yeux voient l’innocent meurtri
Les oiseaux ne plus trouver le chemin de leur nid
L’enfant perdre l’amour d’une mère ensevelie
Je voudrai que le temps le sang du vomi éponge
Quand mon rêve batifole sur les beaux songes
La nuit m’offre la beauté de son paradis
Alors Il est que temps disparait loin de mon anxiété
L’amour est un duo où chacun offre
A l’autre son mieux avec altruisme
Je me suis efforcé à travers les ans
L’entretien d’actes n’offusquant la sagesse
Mais la vie construite de la truelle du hasard
Jamais ne m’a apporté béton de bonté escompté
Aucun crépi de réconfort comme l’amour des amants
Le noir commence à poindre sur mon squelette
J’aurai souhaité que soleil avant de se coucher
Une dernière fois sur mon trouble horizon
M’offre par respect un vrai dernier baiser
Qu’il me laisse une fois, une seule, trouver le chaud
Pour cet amour de la vie, que je ne puis à jamais renier
Alors je partirai soulagé de n’avoir rien perdu, rien oublié
Quand temps j’eus à le biser, amour que l’on ne veut quitter
ðCF