Dernière affaire en date après, MAM, E.Woerth, DSK, G.Tron, Mme Lagarde bientôt sous le feu de la Justice, G. Longuet, ancien Ministre de la Défense qui séjourne en Tunisie aux frais du gouvernement Tunisien, et « Jean Passe » et des meilleurs, revoilà notre Nadine Morano nationale, championne du monde de l’inutile, qui confond Renault et Renaud le chanteur et qui récite le discours de son camarade C. Guéant lorsqu’il le déclame à l’Assemblée, on se demande pourquoi et comment le connaît-elle par cœur ?
Nadine Morano, qui, de sa stature ministérielle, impose dernièrement au Louvre en tant que Ministre de la République, une visite surprise et privée pour sa fille et une amie de celle-ci. Elle ne se gène pas non plus pour faire virer en prétendant n’y être pour rien, le 9 avril 2011, une employée du Printemps gérante d’une boutique Kookaï qui lui aurait manqué de respect à Nancy, et sans se soucier le moins du monde de son avenir professionnel.
- Je ne vous dis pas de la virer, mais moi, c’est ce que je ferais. (dialogue hypothétique)
L’employée était fille mère et travaillait pour élever son enfant, elle est toujours fille mère mais au chômage à présent, avec des traites à payer et plus d’avenir du tout, je croyais que l’objectif de l’UMP était de faire reculer le chômage ? C’est aujourd’hui utilisé comme une sanction, et pour la seconde fois, après celle de Madame Lagarde dans le cadre de l’affaire Lynda Asmani.
Albane, la jeune femme victime de la vindicte de Madame Morano raconte :
- « En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu'il pourrait mettre son garde du corps en deux temps, trois mouvements par terre. On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J'ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d'abord casser la gueule à Mme Morano. » La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là :
- « On ne l'avait pas vue, elle n'a entendu que la fin de la discussion. Elle s'est énervée et a rétorqué : “Allez-y si vous voulez me casser la gueule, je vous en prie, je suis là.” » La jeune femme s’est confondue en excuse, confirmé par deux témoins :
- « Elle s'est très largement confondue en excuses. Elle a reconnu que, même en plaisantant, c'était une bêtise. Elle n'a pas du tout fait exprès pour entrer en conflit avec elle. »
La jeune femme :
« Je m'attendais à ce que Mme Morano prenne un peu de hauteur et me dise : “Faites attention à votre langage.” C'est pourquoi j'ai réitéré mes excuses en disant que je ne voudrais vraiment pas perdre mon travail. »
Selon la jeune femme, la ministre lui aurait répondu en langage chatié :
- « Je n'en ai rien à foutre Mademoiselle ! Vous n'aviez qu'à mesurer vos propos. Si j'avais été votre employeur, vous auriez été licenciée sur-le-champ ! »
Il est au moins certain d'une chose, Madame Morano qui sait “mesurer ses propos” est sans pitié pour les pauvres. Ainsi, elle n’a pas été son employeur, mais la jeune femme a été licenciée à charge quelques jours plus tard par la direction de Kookaï pour "faute grave" sans tenir compte de sa défense et des témoignages en sa faveur. Ah ! Fallait pas déconner, on ne s’amuse pas au détriment d’un Ministre de la République, non mais ! Il n’y a qu’une chose à ajouter à ce drame de la vie sociale :
- Merci ! Merci Madame la Ministre de l’Apprentissage et de la Formation Professionnelle, merci de recadrer, de mettre certains français qui vous auraient manqué de respect au chômage, c’est une réussite en tant de crise, et vous rejoignez le banc des femmes ministres en compagnie de Madame Lagarde qui aurait fait de même avec Lynda Asmani, mais Madame Asmani peut se défendre, alors que l’employée de chez Kookaï n’a pas de relations suffisantes, peu importe, c’est la vie quotidienne en France avec les élites, même si Madame Morano n’est pas originaire de la grande bourgeoisie, ni de l’aristocratie, elle fait partie de l’élite politique aujourd‘hui, elle est une élue au suffrage universel et elle a le pouvoir, enfin, un certain pouvoir dont elle abuse allègrement.
Certainement satisfaite de son forfait et de son pouvoir sur les petits qu’elle méprise, comme Madame Lagarde, elle a du oublier d’où elle venait.
L’hiver dernier, elle s’en est également prise à un photographe du quotidien l’Est Républicain qui a eu le malheur de prendre une photo d’elle, très embarrassante, malheur lui en a pris, cette photo sur laquelle Madame Morano ne supporte pas de voir son double menton qui nuit à son intégrité physique, moralité, si je puis me permettre d'utiliser ce terme, Nadine Morano demande à son service d’ordre d’interdire à ce photographe d’exercer son travail en déclarant :
- « J’exerce mon droit à l’image, plus jamais vous ne me prendrez en photo, c’est fini ! »
Or, elle n’exerce pas son droit à l’image, mais elle empêche un citoyen de faire son travail, ce qui est illégal ; son droit à l’image, elle l’exerce après la publication, pas à la prise de vue et elle serait bien la seule à avoir ce pouvoir ; imaginez un peu les stars qui paieraient un service d’ordre pour aller casser la gueule aux paparazzi ? Ce serait commode et je pourrais aisément le comprendre, mais ce photographe était loin d’en être un. D’ailleurs, pour cette photo, je n’imagine pas un juge statuer sur le préjudice moral subi par Madame Morano parce qu’elle n’apprécie pas de voir son double menton en première page d’un quotidien de province, et encore, la photo n’est même pas un gros plan ou un portrait, et ce défaut de coquetterie n’est même pas évident sur la prise de vue, notre ministre serait-elle pas imbue de sa personne ? Il n’y a qu’un mot à dire, Bravo !
Bravo pour la tolérance et l’intégrité, bravo pour l’orgueil et la vanité, bravo pour être vous, Madame Morano qui avez déclaré « pas de quoi faire une affaire d’état » et dire que Monsieur Sarkozy souhaite moraliser internet, bravo pour être un ministre que l’on oubliera pas de si tôt, non pas pour ses actions au cœur de son ministère mais plutôt pour les à cotés, parce que sincèrement, savez-vous seulement ce qu’elle fait de concret Nadine Morano à son Ministère, si quelqu’un le sait, qu’il nous en fasse part, nous serions curieux d’apprendre l’efficacité de son travail.
Pour conclure, si l’UMP s’écrase devant un autre parti en 2012, Madame Morano avec un tel comportement aura toujours une place auprès de Marine Le Pen, c’est certain, un parti qui saura faire respecter l’ordre, enfin !
Vive la France, vive les élus, vive l’UMP, vive le chômage ! et vive… quoi au juste ? Hum ! Ah oui ; Vive les élites Françaises qui méprisent le petit peuple !