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Etat chronique de poésie 1225

Publié le 01 juin 2011 par Xavierlaine081

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1225

Tu laissais ton empreinte aux nuits giboyeuses d’étoiles

L’orage avait tenté d’effacer toute trace de ton passage

Sa fureur étalée aux trottoirs d’abondance

Il passait son balai de pluie sur les scories du temps écoulé

*

Toi tu parlais d’amour au grand vent de la chance

Tu espérais quelque main pour accompagner ta peau

Dans l’instant lascif tissé d’abandon total

Tu lançais tes bouteilles d’espérance à la mer

.

La nuit accompagnait tes vœux

Ciel noir pour toute couverture

Sur ta nudité offerte

*

L’instant d’après

Tu serrais les poings et te mordais les lèvres

En ton ventre une vie non voulue déjà s’agitait

Ton front donnait lecture de tes tourments

.

Un sirocco balayait le désert de ton âme

Vouée au tourment d’une vie dilapidée

.

Tu ne sais rien du goût des larmes

En ta jeunesse d’insouciance

.

Ce qui vient parfois au cœur des hommes

N’est que présage d’infinis malheurs

Le temps jamais ne vient panser les plaies

Restent toujours

Indélébiles

Les cicatrices affectives

.

Il n’est aucune chirurgie

Toute esthétique qu’elle soit

Pour en effacer l’apparence

.

Manosque, 27 avril 2011

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