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Tu laissais ton empreinte aux nuits giboyeuses d’étoiles
L’orage avait tenté d’effacer toute trace de ton passage
Sa fureur étalée aux trottoirs d’abondance
Il passait son balai de pluie sur les scories du temps écoulé
*
Toi tu parlais d’amour au grand vent de la chance
Tu espérais quelque main pour accompagner ta peau
Dans l’instant lascif tissé d’abandon total
Tu lançais tes bouteilles d’espérance à la mer
.
La nuit accompagnait tes vœux
Ciel noir pour toute couverture
Sur ta nudité offerte
*
L’instant d’après
Tu serrais les poings et te mordais les lèvres
En ton ventre une vie non voulue déjà s’agitait
Ton front donnait lecture de tes tourments
.
Un sirocco balayait le désert de ton âme
Vouée au tourment d’une vie dilapidée
.
Tu ne sais rien du goût des larmes
En ta jeunesse d’insouciance
.
Ce qui vient parfois au cœur des hommes
N’est que présage d’infinis malheurs
Le temps jamais ne vient panser les plaies
Restent toujours
Indélébiles
Les cicatrices affectives
.
Il n’est aucune chirurgie
Toute esthétique qu’elle soit
Pour en effacer l’apparence
.
Manosque, 27 avril 2011
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