Je me remets à peine du week-end dernier qui fut riche en émotions, en rencontres et en musique. C'était le "week-end concerts" du festival K-Live 2011 et j'ai eu la chance d'être au cœur de l'évènement.
Comme je vous le racontais vendredi dernier, la série de concerts avait débuté par un show case exceptionnel de The Jon Spencer Blues Explosion. Elle s'est poursuivie par un autre concert du groupe, le lendemain, cette fois devant plusieurs centaines de personnes au Théâtre de la Mer de Sète. Ce lieu est vraiment magique, j'ai pu le constater une fois encore.
Comme la veille, j'ai kiffé ce pur rock'n' roll venu de New-York. Dès que les trois compères sont entrés sur scène, le décor était planté :
Mais avant Jon Spencer, plusieurs artistes s'étaient succédés sur scène. Et avant cela, j'avais eu le plaisir de boire un apéro avec Laurent, l'organisateur de K-Live (que je remercie encore de m'avoir intégré dans l'équipe) et Thierry, représentant d'une grande marque d'alcool que je ne nommerai pas mais que vous reconnaîtrez aisément...
Mais place à la musique ! Le premier groupe à monter sur scène était SERVO, un groupe français super pêchu et super sympa.
Depuis plus de 10 ans, le trio parisien écume les scènes de l’hexagone avec les plus grands (Washington Dead Cats, OTH, No one is innocent, Nashville Pussy, Vulgaires Machins…).
J'avoue que j'ai bien aimé leur rock dynamique. Pour leur dernier morceau, Leo, le chanteur du groupe a quelque peu malmené sa guitare pour une conclusion très rock'n'roll :
Après SERVO, une extraterrestre a fait son apparition, Jessie Evans. On l'appelle souvent la "Joséphine Baker des temps modernes". Il est vrai qu'on peut trouver une sorte de filiation, mais avec quelques détours par le punk, le burlesque, le délire...
Jessie Evans, c'est un mélange d'électro, de saxo, de mambo, de jazz psychédélique, d’afro-beat, et surtout de folie. Une musique assez sophistiquée et surtout un univers très très haut en couleurs.
Elle était juste accompagnée de Toby Dammit, un batteur génial, qui a notamment joué avec Iggy Pop dans les 90's.
Mais je vous laisse découvrir le personnage :
Jessie Evans est vraiment déjantée. Elle nous l'a rapidement prouvée en quittant sa veste et en exhibant sa belle poitrine juste couverte de deux cache-seins colorés. Puis, elle est montée dans les gradins, au milieu du public, avant de redescendre jouer du saxo, topless.
Les spectateurs étaient à la fois ravis et éberlués. Un vrai show digne d'une diva-rock, d'une punkette-vamp californienne vivant à Berlin... un truc de ouf.
Évidemment, en bon blogueur, je n'ai pu m’empêcher de filmer ce grand moment :
Il a fallut un bon moment à tout le monde pour ce remettre de ce spectacle de malade. Et puis, ce fut au tour de The Jon Spencer Blues Explosion de faire le show, une heure et demi de gros son, comme la veille.
Une fois n'est pas coutume, je vais emprunté un bout de texte à un journaliste des Inrocks, qui en parle bien mieux que moi : "Un trio (comme Elvis en 1955, les Stooges ou les Beastie Boys) de pyromaniaques hyperactifs, déclarant sa flamme aux plus grands mythes de la musique américaine.
Comme un équivalent musical à la filmographie de Tarantino. Avant le retour du rock’n’roll, le Jon Spencer Blues Explosion a incarné le rock’n’roll tout court".
On n'a pas tous les jours la chance de voir un groupe pareil, surtout deux jours d'affilé. Pour la peine, je vous en remet une petite saucée (vous pouvez voir d'autres vidéos sur ma page Youtube) :
Après le concert, j'ai passé un moment dans le carré VIP (j'aime bien ces privilèges...) avec mes nouveaux amis de K-Live.
Et puis, nous nous sommes dirigés vers la Praïa des Trois Digues, la super paillote qui accueillait les Afters de K-Live Je veux rendre hommage à l'ami Clément, avec son association Saison Cinq, qui a organisé tout ça. Il a vraiment fait un travail énorme pour que nous ayons une programmation musicale de folie.
Ce soir là, il y avait The Driminers, un duo alliant la composition graphique et un set de Dj, excellent ! Ensuite, venait Verbal Kent, un chanteur de hip-hop de Chicago. Il y avait aussi Mr Colfer et Dj Bastos et sans doute d'autres que j'oublie tant la prog était riche.
Malheureusement, je n'ai pas pu voir tout le monde. J'ai quitté la plage vers 3 heures du matin car il fallait que je dorme un peu avant la grosse journée de samedi. Mais en partant, je me suis juré d'en profiter davantage le lendemain.
Et ce fut le cas, mais je vous le raconterai dans mon prochain billet. Je vous abandonne avec une vidéo de l'after, qui vous donnera une petite idée de l'ambiance :
La suite de ce week-end K-Live de folie... dans quelques jours.