La mondialisation des échanges c'est bien mais consommer local et de saison aurait peut être éviter un gros branle bas de combat !
Renforcer son système immunitaire par l'alimentation et la gestion du stress et des émotions est vraiment d'actualité !!!
Sur la Revue Mediscoop du 31 mai 2011
« Le bilan de la bactérie tueuse s’alourdit »
Le Parisien, Libération, La Croix, Le Monde
Le Parisien note en effet qu’« un quatrième cas suspect de malade infecté par la bactérie liée au concombre espagnol a été déclaré lundi en France. Les autorités de santé précisent toutefois qu'il n'est pas jugé préoccupant. La personne infectée avait séjourné récemment en Allemagne, tout comme les trois premiers cas signalés dans le pays ».
Le journal ajoute que « cette bactérie tueuse, l'Escherichia coli enterohémorragique, a fait au moins deux nouvelles victimes en Allemagne, deux femmes âgées de 91 et 87 ans. Le bilan outre-Rhin s'élève désormais à 14 morts ».
Le quotidien observe que « l’Europe s’alarme », relevant qu’en Allemagne, « quelque 352 patients auraient développé des troubles rénaux sévères, appelés syndrome hémolytique et urémique, et trois décès seraient directement imputables à la bactérie. Petit signe d'espoir, la clinique universitaire d'Eppendorf, à Hambourg, a signalé pour la première fois un léger ralentissement dans l'afflux de nouveaux malades ».
Le Parisien relève cependant que « d'après le Pr Jan Galle, directeur de la clinique de phrénologie de Lüdenscheid, le pic d'infection de cette bactérie «particulièrement virulente» n'a pas encore été atteint. Alors que l'Eceh provoque un SHU chez 5% à 10% des personnes infectées, en Allemagne, presque un quart des malades sont gravement atteints ».
« Résultat : l'afflux de malades commence aussi à provoquer des saturations dans les hôpitaux du nord du pays, principal foyer d'infection », constate le journal.
La Croix fait aussi le point sur cette « bactérie à la virulence exceptionnelle », notant qu’« il n’y a pas de logique de contamination ».
Le Monde souligne aussi que « les hôpitaux du nord de l'Allemagne ont été submergés » hier, et indique que « l'Institut Robert-Koch, chargé de la veille sanitaire, a déjà confirmé 3 morts directement imputables à l'ECEH mais "au total, une dizaine de personnes environ sont mortes selon les informations des Länder [autorités régionales]", a déclaré le directeur de l'Institut, Reinhard Burger ».
Libération constate pour sa part que « l’affaire du concombre braque l’Espagne ».
Le journal explique que « l’Espagne demandera «une réponse dans le cadre de l’UE» pour les «dommages irréparables» provoqués par la suspicion sur des concombres ». Rosa Aguilar, ministre de l’Agriculture, a ainsi déclaré : « On est en train de nuire à l’image de l’Espagne, on est en train de nuire au secteur producteur espagnol et le gouvernement espagnol n’est pas disposé à accepter cette situation ».
Merci à Nawel pour ces liens vers des articles sur "Le Monde "
"Concombres contaminés : le bilan s'élève à 14 morts en Allemagne "Le Monde 31 mai 2011
"Alerte aux légumes tueurs dans le nord de l'Allemagne" Le Monde 26 mai 2011
"Concombre tueur : trois cas suspects en France" : Le Monde le 28 mai 2011"Bruxelles alerte sur des concombres contaminés venant d'Espagne" Le Monde 27 mai 2011
sur la Revue de presse mediscoop du 30 mai 2011
« Bruxelles accélère l'enquête sur les concombres contaminés »
Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, L’Humanité, Les Echos
Les Echos note en effet qu’« à l'heure où la moindre contamination alimentaire voyage à la vitesse de l'éclair, Bruxelles tente d'accélérer au maximum l'enquête pour déterminer les causes du pic d'infection par la bactérie E.coli entérohémorragique, qui frappe essentiellement les Allemands du Nord ».
Le journal indique qu’« hier soir, la Commission européenne n'avait pas encore identifié la source de contamination et annonçait attendre les résultats des prélèvements réalisés dans les sols et l'eau de deux exploitations espagnoles de fruits et légumes situées près d'Almeria et de Malaga […] dès demain ou après-demain ».
« Les autorités allemandes reconnaissaient dimanche ne pas avoir encore de certitude sur l'origine de l'agent pathogène et déconseillaient à la population de consommer des tomates, concombres et salades crus, dans l'attente d'informations », poursuit le quotidien.
Les Echos remarque que « dès jeudi soir, la Commission européenne a averti tous les Etats membres des doutes sur les «concombres contaminés espagnols» via le système d'alerte rapide pour la nourriture et l'alimentation de l'Union européenne. […] C'est ainsi qu'en France des lots de concombres espagnols ont été retirés par précaution des marchés du Morbihan, tandis que le gouvernement français annonçait avoir enregistré ce week-end trois cas d'intoxication alimentaire, mais parmi des personnes qui revenaient toutes d'Allemagne ».
Le journal ajoute que « l'Autriche, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne ont aussi enregistré des cas d'intoxication alimentaire et également demandé à leur population de ne pas consommer de légumes crus dans l'immédiat ».
La Croix relève aussi que « trois cas d’intoxication alimentaire «en lien avec une épidémie en Allemagne» sont «en cours d’investigation» en France », et note qu’« en Allemagne, trois nouveaux décès probablement liés à la bactérie E. coli ont été annoncés samedi par les autorités sanitaires, portant le bilan à 9 victimes potentielles ».
Le Figaro indique pour sa part que « la «bactérie du concombre» s’étend au nord de l’Europe ». Le quotidien constate en effet que cette « infection virulente […] a fait 10 morts et touché 300 personnes en Allemagne, selon les autorités sanitaires de ce pays qui déconseillent désormais la consommation du légume suspect ».
« Au delà de l’Allemagne et de la France, des cas ont été observés en Suisse, en Autriche, en Suède, au Danemark, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne », poursuit le journal.
Le Parisien note de son côté que « le concombre espagnol n’est peut-être pas le seul à transmettre la bactérie tueuse ». Frédéric Vincent, porte-parole chargé de la consommation à la Commission européenne, déclare que « 20% des malades signalés en Europe n’ont pas mangé de concombre. Les entreprises espagnoles incriminées n’ont pas exporté que ce légume. Au Luxembourg, il s’agissait de tomates. Dans les autres pays, on n’a pas le détail des produits ni les quantités précises ».
Alexandra Mailles, épidémiologiste à l’InVS, précise ainsi que « cela peut aussi venir des tomates ou des salades, tous les fruits et légumes crus ou la viande mal cuite ».