Parce que la suite sera un véritable calvaire. Les deux groupes anglais suivants, Morning Parade et Francesqa, pratiquent un rock de stade, pompeux et pompier et ont déjà l'attitude arrogante qui va avec. Je préfère alors me réfugier près du bar, mais la salle étant petite, il est difficile de ne pas entendre les pénibles chanteurs, apprentis Chris Martin ou Bono, s'époumoner lors de sets qui paraissent interminables. Les premiers ont un avantage : ils ont un clavier. Malheureusement, loin d'alléger l'ensemble, cela les ferait presque ressembler à David Guetta... Bref, s'il n'y avait pas le groupe à suivre, j'aurais bien pris mes jambes à mon cou. The Leisure Society, donc, la raison de ma présence. Les débuts du septet furent pourtant assez hésitants, il faut dire que tous les potards étant au rouge suite aux bourrins précédents, quelques réglages furent nécessaires pour revenir à la "normale" et à une musique plus raffinée. Le concert fut cependant trop calme et pas assez enlevé (et trop court) pour emporter complètement l'adhésion, hormis sur quelques chansons comme sur le très "Belle & Sebastian", "Dust on the dancefloor". Pas avantagés non plus par la programmation et par la salle où les gens allaient et venaient sans arrêt, il faudra certainement revoir le groupe sur scène dans un autre écrin, même si, comme je le crains, leur musique de chambre est plutôt de celles qu'on écoute paisiblement chez soi.
2 extraits live dudit concert à la Flèche d'Or :