Après la BD, l’intégrale et le film !
Le chat du rabbin est heureux, constamment cajolé par la fille du rabbin, Zlabya. Puis, en mangeant le perroquet il va acquérir la parole, mais également le mensonge. Faisant découvrir au lecteur bien des choses sur l’usage de la parole, il finira par conclure que « Ça vaut le coup de fermer sa gueule pour être heureux ».
En tant que chat juif, et maintenant qu’il sait parler, il exprime son désir d’apprendre les textes saints et de passer sa bar-mitsva. Loin d’une leçon sur la Torah, le chat du rabbin va prendre un malin plaisir à titiller la culture juive de façon aiguisée et espiègle. Cette réflexion sur la religion et la société juive de la part d’un chat s’interrogeant lui-même sur son quotidien et les effets de l’usage de la parole sur celui-ci est d’une intelligence astucieuse.
Le dessin aux couleurs chaleureuses plonge le lecteur dans les décors d’Alger au XXe siècle.
Le Chat du Rabbin est un récit intelligent et subtil, débordant d’humour, de dérision et d’humanité.
Je n’ai pas encore vu le film, mais voici déjà la bande annonce :
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