Iles des Caraïbes
A Saint Gratien
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Du 10 au 18 juin
Musique, expositions, spectacles, cinéma, rencontres …
Iles des Caraïbes… à peine ces mots sont-ils prononcés que les images et les sons se bousculent : le soleil, la
musique, la danse, les palmiers, les plages à perte de vue…
Pour autant, parce que le Festival « Un monde…des cultures » est une invitation à appréhender les cultures du
monde au-delà des clichés, il s’agit aussi de donner à voir les fragments d’une réalité forcément complexe :
blessures de l’Histoire, situations sociales et politiques contrastées, drame haïtien… autant d’aspects qu’il serait
impossible d’éluder, dès lors qu’il s’agit de se faire l’écho des expressions artistiques caribéennes de la tradition à
la modernité.
Mêlant musique, cinéma, danse, arts visuels, littérature, théâtre et rencontres, le festival s’adresse au
public le plus large. Des personnalités de renom seront là, Dédé Saint Prix, artiste incontournable
Martiniquais, Clinton Fearon, figure du reggae roots, Calypso Rose, la diva du Calypso de Trinité Tobago,
D’ de Kabal, Dany Laferrière, Mimi Barthelemy et de nombreux autres artistes, plasticiens, musiciens,
cinéastes…
Vendredi 10 juin
19h – Place François Truffaut
Ouverture du Festival par Jacqueline Eustache-Brinio, Maire de saint Gratien
20h – Place François Truffaut – accès libre
Gwoka – Kompabrass / Karaibean Mouv
Percussions, chants et danses traditionnels – Guadeloupe
C’est aux sons du Gwoka, interprétés par Kompabrass et Karaibean Mouv que s’ouvre le festival. Joué avec
des tambours accompagnés de chants et de danses et évoquant les évènements de la vie quotidienne, le
Gwoka, issu des rythmes africains, fût un moyen d’évasion et de communication à l’époque où les esclaves
débarqués dans les Caraïbes ne parlaient pas la même langue. Il s’affirme aujourd’hui comme première
musique et danse de la Guadeloupe et est joué lors des rassemblements populaires, mais aussi à l’occasion
des mouvements de contestation.
CREATION
20h45 – Théâtre Jean Marais – gratuit, réservation conseillée
« Soy Cuba » de Mikhaïl Kalatozov, par SZ
Ciné-concert / Musique acoustique, électrique et électronique
Film de propagande du nouvel état de Fidel Castro, réalisé pendant la révolution cubaine, « Soy Cuba »,
censuré, aura attendu 40 ans pour être diffusé et salué par Martin Scorsese comme un film génial à
l’esthétique prodigieuse. De l’humiliation de l’esclavage à la fierté de la liberté, Cuba affirme, dans ce film,
son identité.
Tantôt acoustique, électrique ou électronique, la musique de SZ accompagne magnifiquement cette oeuvre
cinématographique d’une étonnante actualité. Les deux musiciens proposent une musique originale et
personnelle. Créant des mélodies entêtantes, ils nous emmènent dans des contrées imprévisibles oscillant
entre rock, électro et jazz et offrent au film une nouvelle dimension.
Ce spectacle est coproduit par la Ville de Saint-Gratien, le CNV, la Régie 2C – Grenoble et Stara Zagora
Samedi 11 juin
14h30- Centre culturel Camille Claudel – accès libre
Vernissage d’exposition et goûter traditionnel
Les enfants du club d’enfants et de la halte garderie ainsi que les associations carrefour 2000, club féminin, MJC
du Parc, club découverte, FESC, ACCES et Les petits petons présentent leurs créations sur le thème des
Caraïbes. L’exposition est présentée du 11 au 17 juin de 9h à 12h30 et de 14h à 17h.
15h – Centre commercial des Raguenets – accès libre
Steelband – Calypsociation
Percussions traditionnelles – Trinité Tobago
Cet ensemble de percussions mélodiques interprète un répertoire traditionnel de Calypso venu tout droit de
Trinidad et Tobago. C’est dans un état d’esprit de prouesses musicales et de fête que les 25 musiciens de
Calypsociation vous feront chavirer !
PROJET PARTICIPATIF avec le musicien Dédé Saint Prix
16h30 – Place Gambetta
Spectacles et chants traditionnels des Caraïbes – Enfants de Saint Gratien
Danse / Chant choral – Caraïbes
Les enfants des centres de loisirs et du club d’enfants se mettent en scène autour de la thématique des
Caraïbes. Cette première partie de leur show est suivie de la restitution d’un travail d’atelier chant et percussions
vocales traditionnels encadré depuis mars par le célèbre musicien et chanteur martiniquais Dédé Saint Prix. Cette
restitution sera accompagnée par Dédé Saint Prix et ses musiciens !
17h30 – Place Gambetta
Salsa – Associations du Cercle Laïque et Funny rocker
Danse salsa
Laissez-vous entraîner sur des rythmes salsa par les associations Cercle Laïque et Funny rockers…
18h30 – Place Gambetta
Steelband – Calypsociation
Percussions traditionnelles – Trinité Tobago
Retour des musiciens de Calypsociation, pour un concert sera suivi d’une initiation au steel-drum.
PROJET PARTICIPATIF avec le musicien Dédé Saint Prix
19h30 – Place Gambetta
Chants traditionnels des caraïbes – chorales Mixte et Sainte Cécile, Cercle des arts et jeunes gratiennois /
Dédé Saint Prix
Chants chorale – Caraïbes
Dédé Saint Prix à mené auprès des chorales Mixte et Sainte Cécile de Saint Gratien, des jeunes choristes du
Cercle des arts et des jeunes gratiennois de l’atelier chant proposé par les structures jeunesse de la ville un
atelier choral sur plusieurs mois autour de chants traditionnels des caraïbes.
Le grand jour est venu : tous ces choristes sont réunis pour vous offrir un concert, accompagnés de Dédé Saint
Prix et de ses musiciens !
EVENEMENT
20h – Place Gambetta – accès libre
Dédé Saint Prix
Musique roots tropicale – Martinique
Dédé Saint Prix est le représentant le plus célèbre du « chouval bwa » martiniquais, musique traditionnelle à base
de percussions. Il a élevé ces rythmes à un niveau universel en les croisant avec le kompas ou le rara haïtiens, le
« son » cubain, le ragga, le hip-hop ou la charanga. A la fois chanteur, flûtiste et percussionniste, en 38 ans de
carrière, Dédé Saint Prix a enregistré plus de 25 albums.
Mais c’est surtout sur scène que cet infatigable « performer » donne la pleine mesure de son talent. Avec sa flute de
bambou, sa voix, sa fougue, Dédé Saint Prix embarquera la foule pour une évasion Martiniquaise. Le
déhanchement sera inévitable !
Mercredi 15 juin
10h30 – Médiathèque Théodore Monod – accès libre
Mimi Barthélémy : Quand les chats et les chiens parlaient
Contes tout public à partir de 4 ans
En ce temps là, Compère Gaoulo le chat, n’avait plus rien à se mettre sous la dent. Commère Gaulo, sa femme,
suggère à son mari de faire le mort et organise avec son accord une veillée funèbre qui se terminera très bien
pour eux et beaucoup moins bien pour les invités…
Cette veillée sera l’occasion pour Mimi Barthelemy, écrivain, metteur en scène et célèbre conteuse haïtienne,
d’évoquer le déroulement des veillées campagnardes haïtiennes et leurs rituels de chants, de devinettes, de
comptines, de randonnées et de contes chantés.
EVENEMENT
20h30 – Médiathèque Théodore Monod- accès libre
Rencontre avec Dany Laferrière
Rencontre littéraire et témoignage
Né à Haïti, contraint en raison de ses activités de journaliste de fuir son pays natal, Dany Laferrière a
successivement vécu à Port au Prince, New-York, Miami et Montréal où il est désormais installé. Homme de
l’Amérique, c’est pourtant à Haïti qu’il se trouve le 12 janvier 2010, jour du tremblement de terre. Un an plus tard,
il fait paraître Tout bouge autour de moi, poignant témoignage littéraire.
Cette rencontre exceptionnelle avec Dany Laferrière, auteur de nombreux romans traduits dans le monde entier,
prix Médicis en 2009 pour L’énigme du retour, sera donc placée sous le signe de la littérature et de son
témoignage sur cet événement et sur la situation en Haïti aujourd’hui.
Tout bouge autour de moi est paru en France aux éditions Grasset en janvier 2011.
vendredi 17 juin
19h30 – Centre culturel du Forum (1er étage) – accès libre
L’histoire de la musique jamaïcaine – ON U MIND Sound system
Conférence visuelle et sonore
Le sound system ON U MIND vous invite à une conférence sur l’histoire de la musique Jamaïcaine. Concoctée à
partir d’archives vidéos et d’une sélection de disques vinyles, cette conférence vous fera découvrir le mento des
années 40, le ska, le rocksteady des années 50-60 , le reggae des années 70 et le digital et dub des années 80.
Elle évoquera les différents artistes et labels qui ont construit, au gré des influences, une musique qui ne cesse
d’évoluer encore aujourd’hui.
CREATION
Contes marrons – Un diptyque de et par D’de Kabal
Danse, théâtre, Slam/Poésie et Musique Live,
« Ecorce de peines »
Avec D’ de Kabal, Didier Firmin, Blade
Attaché à un arbre à l’écorce confidente, « Jacquot Qu’on Casse Pas », esclave, héros solitaire et solidaire, est
face à lui-même, face à l’Histoire, la sienne écrite et racontée par d’autres. Un symbole de la lutte de tous les
rebelles anonymes qui ont vaincu l’immonde, qui ont su briser les chaînes et le silence, reprendre en main le récit
de leur destinée, tenter de combler une béance dans la mémoire d’un peuple. C’est un bout d’histoire et de
poésie qui cherche et pointe les blessures anciennes encore actives aujourd’hui.
Une coproduction R.I.P.O.S.T.E, Canal 93 – Bobigny, ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la
Diffusion en Ile-de-France)Avec le soutien de la Ferme du Buisson et de la Maison de la Poésie
« OEdipe l’Antillais ou République je te hais mon Amour »
Avec Didier Firmin, D’de Kabal, Franco Mannara, Marianne Mathéus
Une mère a donné naissance à son septième fils. Elle voit dans ce fils la personnification du père brutal. Il sera
alors le fils maudit, le fils martyr, qu’elle dépouille de toute identité. Au fond du désespoir, par le geste, la danse,
et à force de mots extirpés des entrailles, il parviendra à dire sa peine à sa mère qui l’entend. Cette histoire
familiale est aussi et avant tout une allégorie politique qui rejoint l’histoire collective, « OEdipe l’antillais ou
République, je te hais mon Amour » est l’image du citoyen en révolte contre sa mère, la République.
Une production R.I.P.O.S.T.E avec le soutien du Tarmac, de la Ville de Saint-Gratien et de la Maison des
Métallos.
RIPOSTE est soutenue par le Conseil général de la Seine Saint Denis et la Région Île-de-France.
Samedi 18 Juin
15h30 puis 22h30 – Quartier des Raguenets puis place François Truffaut
Fanfare de Kompa – Kompabrass
Déambulation, musique traditionnelle – Haïti
Le Kompabrass, ensemble composé de cuivres et de percussions, vous invite à découvrir certains standards du
Kompa, style musical haïtien qui fait danser toute la Caraïbe depuis des décennies.
EVENEMENT
20h – Place François Truffaut
Clinton Fearon
Reggae roots –Jamaïque
Accès libre
Clinton Fearon est une des figures emblématiques du reggae. Notamment connu pour avoir fait partie du trio
vocal The Gladiators, il quitte le groupe à la fin des années 1980 pour s’installer à Seattle et mener une carrière
solo. D’albums en tournées américaines et européennes, il revient aujourd’hui et se produira en acoustique et est
toujours fidèle à ce qu’on pouvait faire de mieux en reggae dans les années 1970.
Clinton Fearon poursuit aujourd’hui sa carrière avec succès, sur le devant de la scène.
21h – Place François Truffaut
ON U MIND sound system
Le sound system ON U MIND propose un mix aux multiples facettes qui va du Rockers au Digital, du Nü Roots au
Dub Uk en passant par des sonorités plus électroniques, dans l’esprit des sound systems jamaïcains.
EVENEMENT
21h15 – Place François Truffaut – accès libre
Calypso Rose
Calypso – Trinité Tobago
Calypso Rose est l’ambassadrice de la musique caribéenne. Elle s’est produite dans le monde entier. Toutes les
communautés de la Caraïbe la célèbrent avec ferveur. Comme Aretha Franklin ou Césaria Evora, Calypso Rose
est une chanteuse de l’âme, une diva de la musique populaire. Pour le plaisir de tous, c’est aussi une irrésistible
performeuse, qui, à 68 ans, met toujours le feu sur scène.
23h – Place Gambetta
Feu d’artifices
Clôture du festival avec le feu d’artifices, mis en musique par Frédéric Grand – ON U MIND Sound system.
- EXPOSITIONS
EVENEMENT
Du 10 juin au 1er juillet – accès libre
Centre culturel du Forum (1er étage)
Javier Castro Rivera, Alexis Esquivel, Andres Montalvan Cuellar
Peinture, sculpture, installation, vidéo, dessin – Cuba
Ces trois artistes afro-cubains sont réunis pour cette exposition collective unique autour d’une problématique
inhérente à leur identité : la question raciale, « un sujet majeur que doit investir le débat social cubain » explique
Alexis Esquivel, porteur de ce projet. Avec Andres Montalvan, ils furent acteurs de la nouvelle « avant-garde »
cubaine des années 80-90, tandis que Javier Castro incarne une production audiovisuelle parmi les plus
intéressantes de la dernière décennie.
C’est à travers une oeuvre multiple, qu’Alexis Esquivel examine les relations de pouvoir et de race. Il révèlera
pour le festival un ensemble de peintures inédites ainsi qu’une vidéo. Le travail de Javier Castro, inscrit lui aussi
dans le lourd passé historique des noirs, est caractérisé par le regard incisif qu’il pose sur la société cubaine
contemporaine. Il exposera une série de courtes vidéos à portée documentaire. Quant à Andres Montalvan, il
questionne la douleur avec une dimension pleinement universelle. Il présentera entre autre des sculptures et des
installations qui retranscrivent la fragilité de l’existence, qui composent avec l’espace, qui sont de bois, d’acier et
de terre.
Samedi 11 juin à 16h : rencontre avec les artistes au coeur de l’exposition
Du 10 juin au 1er juillet – accès libre
Place François Truffaut
ZAU
Illustration
Dessiner, une nature. Enfant, il a passé beaucoup de temps à observer les gens dans les rues de Barbès,
quartier où il habitait. Son envie de voyage est née là aussi: voir les pays d’où venaient les gens de couleur.
Dessiner, un choix. Ce sera l’école Estienne puis la publicité. En 1996, une rencontre décisive avec Alain
Serres, écrivain et directeur des éditions RUE DU MONDE, lui permet ses parutions les plus importantes.
Dessiner, des rencontres. Zaü aime dessiner les gens d’ailleurs. Il apprécie particulièrement l’Afrique, mais
aussi beaucoup Les Antilles. L’agitation des villes le séduit, le mixage des marchés le fascine. Ils sont pour lui
des lieux de vie extraordinaires.
Dessiner, des techniques. Bien que son outil de prédilection soit le pinceau noirci à l’encre de Chine, il ne
dédaigne pas le travail aux pastels gras : « Les pastels gras sont très colorants, très fortement. Sous les
Tropiques, ils deviennent du rouge à lèvres. J’aime les utiliser sur des papiers de couleur. En plus, ils sont
pratiques à trimballer pour les voyages. »
Vendredi 10 juin à 19h, place François Truffaut : séance de dédicace à l’ouverture du festival
Du 6 au 18 juin
Médiathèque Théodore Monod
Musiques et métissages
Exposition didactique
Proposée par Frères des hommes, association de solidarité internationale laïque et pluraliste, cette exposition
aborde les réalités sociales, économiques, politiques et culturelles de l’Amérique latine et des Caraïbes à travers
des panneaux ludiques et didactiques ayant pour thèmes la musique, les migrations et les métissages.
Mais aussi…
Pendant la durée du festival, une sélection de livres, de CD et de DVD sur le thème des Caraïbes est disponible
dans les Médiathèques Théodore Monod et de Motordu. Une playlist de sons caribéens savamment concoctée
sera également diffusée régulièrement à la Médiathèque Théodore Monod.
- CINEMA
Du 8 au 21 juin Cinéma Les Toiles
Rue Case-Nègres
Classique du Tout-Monde, 1h43, France (1983) d’Euzhan Palcy avec Garry Cadenat, Darling Legitimus,
Douta Seck
A partir de 7 ans
Horaires des séances et renseignements au 01 34 28 27 96
Martinique. 1930. Au milieu d’une immense plantation, la rue Cases Nègres : deux rangées de cases de bois
désertées par les adultes partis travailler la canne à sucre. La rue appartient aux enfants et surtout à José, 11
ans, orphelin élevé par sa grand-mère, M’an Tine. Celle-ci n’a qu’un rêve : faire étudier José. Mais pour cela, il
faudra quitter la rue Cases Nègres…
Le premier long-métrage de la réalisatrice martiniquaise Euzhan Palcy, Rue Cases-Nègres est l’adaptation
passionnée du grand roman créole de Joseph Zobel. Sous le regard d’un jeune garçon situé à un âge charnière,
c’est une page de l’histoire coloniale qui se raconte : celle des coupeurs de canne, tout comme celle des békés
qui les exploitent. Soutenue à l’époque par François Truffaut, Euzhan Palcy filme ce récit de coeur avec une
justesse naturelle, sans misérabilisme ni édulcoration et en laissant le champ à la réalité nue. Récompensé par
de très nombreux prix à travers le monde, Rue Cases-Nègres, en plus d’être un symbole de l’identité collective
antillaise, demeure un classique universel.
Du 8 au 21 juin – Cinéma Les Toiles
Le premier Rasta
Remember the fondation, 1h25, France (2010) d’Hélène Lee
Horaires des séances et renseignements au 01 34 28 27 96
Au début du siècle dernier, le tout jeune Leonard Percival Howell quitte la Jamaïque, se fait marin et parcourt le
monde. Sur sa route, il croise toutes les idées qui agitent l’époque. Du bolchevisme à la new thought, de Gandhi à
l’anarchisme, du garveyisme à la psychanalyse, il s’agit de trouver sa terre promise. C’est avec le cocktail de ces
idées que Leonard “Gong” Howell revient en Jamaïque pour fonder en 1939 la première Commune Rasta, le
Pinnacle. De là va s’élaborer le mode de vie et de pensée qui nourrira la culture du reggae.
Ce documentaire, attendu depuis de nombreuses années, nous propose un retour aux sources du mouvement
rasta et fait la lumière sur ce courant de pensées qui fut avant tout politique. Hélène Lee travaille depuis près de
30 ans à exhumer cette histoire. L’adaptation de sa biographie de Leonard Howell propose un éclairage nouveau
sur un des premiers leaders indépendantiste, pris dans les rouages de la construction du monde contemporain.
Le premier Rasta est une plongée fascinante en Jamaïque qui nous révèle toute la dimension onirique et
mythologique associée à l’île tout en se délestant habilement des clichés sur les rastas alimentés par l’imaginaire
occidental.