Pérou : périple au coeur des Andes
Lourds fardeaux
Cabanaconde est le dernier village accessible par la route, au bord du canyon de Colca. Ces deux femmes, chargées d'un lourd fardeau, arborent le chapeau traditionnel du village.
Brumes incas
Il est très tôt ce matin-là, arrivée au Machu Picchu, la fameuse cité inca du XVe siècle, une montée à pied à 4h30, pour éviter la horde de touristes. La brume matinale se lève et dévoile comme par enchantement le précieux site, immense et isolé.
Courage matinal
Photo prise à Cuzco, un matin de bonne heure. La ville est encore endormie, seules quelques courageuses partent travailler. La lumière permet de révéler les tons bleus très caractéristiques de l'ancienne cité inca.
Toujours à Arequipa, cette photo a été prise à la tombée de la nuit au couvent de Santa Catalina, le plus grand au monde. Il s'agit d'une véritable ville dans la ville, un lieu magique et reposant. Cet édifice de deux hectares a été construit en 1570, ouvert au public en 1970 après des travaux de restauration et quatre siècles de mystère. Aujourd'hui encore, quelques nonnes y vivent en total isolement dans une partie inaccessible au public.
Un labyrinthe de rues pavées et de places lumineuses avec des géraniums, des orangers, des cloîtres, des cellules… Les murs sont peints en couleurs traditionnelles : blanc, orange, rouge profond et bleu. La nuit, dans le couvent, brûlent des bougies, des lampes à pétrole et de beaux feux de cheminée.
Voilà sans conteste l'un des plus beaux endroits d'Arequipa et qui exprime le mieux le visage colonial de la ville.
Adultes avant l’âge
Photo prise à Fure dans le canyon de Colca. Ce petit village perdu dans la montagne est situé à deux jours de marche de Cabanaconde, qui est lui même à quatre heures de bus d'Arequipa.
Un lieu complètement isolé, sans électricité ni eau courante. Dîner aux chandelles dehors. Les villageois semblent sortir d’une autre époque, les enfants jouent dans la poussière, et la pauvreté qui les touche nous renvoie encore plus à notre statut de privilégiés. Ces gamins sont adultes avant l’âge, débrouillards et travailleurs, mais leurs sourires rappellent malgré tout leur innocence.
Loin des sentiers battus et de la croissance économique du pays, retrouvons les visages uniques de la sierra et les habits traditionnels qui vont de pair.
Dans ces villages uniquement accessibles à pied, les enfants vont à l’école seulement deux fois par semaine car l’institutrice vient d’Arequipa, et ils doivent marcher quatre heures par jour pour
s’y rendre. Il n'y a qu'un seul médecin pour les neuf villages du canyon. Qui plus est, les habitants semblent n'avoir guère confiance en la médecine allopathique et continuent de se soigner avec
les plantes, en utilisant des remèdes ancestraux.
Bref, un autre monde, une autre époque!
La Plaza de Armas à Arequipa. Au premier plan, une Coccinelle, voiture encore très présente au Pérou, qui donne parfois l'impression de se balader dans un musée d'automobiles de collection. En arrière-plan, la somptueuse cathédrale d'Arequipa.
Photo prise de nuit à main levée (f/2,2, 1/40s), à Arequipa. Elle montre l'ambiance qui règne dans cette ville le soir. La visite nocturne est incontournable.
Merci à Nicolas Potiron pour ce voyage