C’est donc une véritable révolution culturelle que souhaite instaurer la chef de l’état dans un pays où l’automobile tient une grande place. Dilma Rousseff estime que le vélo est un moyen de transport écologique et sain mais s’inquiète de la sécurité des cyclistes de son pays. « quand on fait du vélo, on ne pollue pas et on fait une activité physique. C’est sain d’aller à l’école à vélo mais il faut que nous renforcions la sécurité des cyclistes, » a-t-elle commenté. « Si les municipalités construisent des pistes cyclables, je suis persuadée que ce moyen de transport va devenir populaire dans notre pays. »
Il faut reconnaitre que dans beaucoup de grandes villes du pays, les pistes cyclables n’existent pas et les cyclistes doivent cohabiter avec des automobilistes plutôt irrespectueux et dangereux au Brésil. A rio de Janeiro, les pistes cyclables sont uniquement disponibles au bord de la page, entre Copacabana et Leblon.