La présidente brésilienne souhaite que les gouverneurs brésiliens construisent davantage de pistes cyclables dans tout le pays.
C’est lors d’un passage radiophonique que Dilma Rousseff a évoqué le programme « le chemin des écoliers », qui va permettre de distribuer 30000 vélos et casques à des écoliers vivant dans 81 municipalités, et qui habitent dans des endroits éloignés des salles de classe. D’ici la fin 2011, c’est plus de 100 000 vélos qui seront à la disposition des élèves, touchant alors 300 agglomérations brésiliennes.
C’est donc une véritable révolution culturelle que souhaite instaurer la chef de l’état dans un pays où l’automobile tient une grande place. Dilma Rousseff estime que le vélo est un moyen de transport écologique et sain mais s’inquiète de la sécurité des cyclistes de son pays. « quand on fait du vélo, on ne pollue pas et on fait une activité physique. C’est sain d’aller à l’école à vélo mais il faut que nous renforcions la sécurité des cyclistes, » a-t-elle commenté. « Si les municipalités construisent des pistes cyclables, je suis persuadée que ce moyen de transport va devenir populaire dans notre pays. »
Il faut reconnaitre que dans beaucoup de grandes villes du pays, les pistes cyclables n’existent pas et les cyclistes doivent cohabiter avec des automobilistes plutôt irrespectueux et dangereux au Brésil. A rio de Janeiro, les pistes cyclables sont uniquement disponibles au bord de la page, entre Copacabana et Leblon.