Et ça ose dire qu’on est dans le bon et que ça va !
Tant mieux pour eux qui naviguent dans des eaux poissonneuses et qui trouvent que la vie est belle ; mais alors, qu’ils la ferment sur les conditions de vie des catégories que je viens de citer, car ils ne les connaissent pas. » La dette publique belge se chiffre à 326,3 milliards d’euros en 2009 et le comble, c’est que dans cette dette on compte plus de 20 milliards provenant du sauvetage financier réalisé par les pouvoirs publics belges en 2008-2009. Comment Reynders a-t-il financé cette opération de sauvetage ? En émettant de nouveaux titres de la dette publique, pardi. Si bien que lorsque l’avocat-financier nous dit que l’argent placé nous rapporte, il oublie de dire que l’intérêt ne sert en réalité qu’à payer… l’intérêt des titres émis ! A l’échéance, il faudra bien que l’Etat rembourse… en faisant appel à un nouveau crédit.