Madagascar est un paradis…méconnu

Publié le 31 mai 2011 par Alf Raza

Quelque part en France, le site Liberty-Land.net vient d’être fermé par les gendarmes. C’est l’un des « maîtres » incontestés des sites de piratage français. Liberty-Land.net, connu auparavant sous le nom DirectStreet.net, recensait des dizaines de milliers de contenus « illicites » en tout genre, musique, films très récents, séries TV, livres, logiciels. La gendarmerie française et l’Alpa, Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle, ont travaillé de concert pour alpaguer le créateur du site et ses comparses. Mais tout de même, imaginez, plus de 51 000 films et 81 000 séries, ou encore 25 000 documentaires et bien d’autres encore comme de la musique par exemple, un sacré répertoire ! Eh bien c’en est fini pour la France en tout cas. La Grande Ile est loin d’être inquiété par ce genre de « verrouillage », mis à part quelques maisons de distribution, les téléchargements à tout va ont encore de beaux jours sous le ciel malagasy.
Pour d’autres activités, à moins d’être un coup d’esbroufe, pour certains à Madagascar, les beaux jours sont en train de filer. Le pouvoir en place se décide enfin à endiguer les trafics de bois de rose dans l’ile. Pour ce faire, des éléments des forces armées, de la gendarmerie et de la police ont commencé à pourchasser les coupeurs de bois de rose à l’intérieur des aires protégées. Longtemps considérés comme étant de mèche avec les trafiquants, voilà une occasion pour les forces de l’ordre de redorer leurs blasons à bon escient. Assurément cela ne va pas être une mince affaire car en l’état actuel des aires protégées, rien que l’entretien de l’ensemble du réseau est estimé à 15 millions de dollars par an. Les opérations « militaires » pour traquer les trafiquants n’y sont pas inclus bien évidement. La récente saisie de plus de 1000 rondins de bois de rose est édifiante quant à la difficulté de déraciner ces trafics qui font principalement le bonheur des régions Nord-Est de la Grande Ile. L’on sait pertinemment que le trafic de bois rose est un des maux qui appauvrit plus que n’enrichit la Grande Ile. Il était plus que temps de mener des opérations d’envergure, à l’instar de celles opérées par les brigades anti-drogue en Amérique latine, et que ce ne soient pas des coups éphémères. Il faut se dire que cette prise de la task-force ne sera pas un coup d’arrêt final au trafic, à espérer que ce n’est qu’un début de la fin du paradis des …trafiquants et consorts.