Jusqu’aux 24 juillet, le musée du quai Branly de Paris présente une exposition sur la culture dogon du Mali et l’histoire de l’art depuis le Xe siècle jusqu’à nos jours, au travers de plus de 330 pièces exceptionnelles provenant de collections publiques et privées internationales et qui ont été réuni pour la première fois en France.
Le musée du quai Branly se situe au centre de Paris et est dédié aux cultures africaines, asiatiques et américaines, étant connu comme ” le musée du regard sur les autres”. En ce sens, l’exposition s’inscrit dans l’intérêt du musée pour montrer les cultures inconnues au travers de leurs expressions artistiques.
Les dogon sont un peuple du Mali, en Afrique occidentale, qui occupe un territoire semi désertique sur les plateaux de Bandariaga limitrophes du mont Homburi. Bien que son territoire soit apprécié comme les touristiques, ils ne sont connus que pour leurs danses, les masques et les sculptures en bois. On ignore par contre beaucoup du hameau de la faille de Bandariaga, construit complètement en bout et qui imite les coupures de la faille, ajouté au patrimoine de l’humanité par l’Unesco, due à son intéressante architecture.
L’art dogon est intimement lié à la religion animiste, basé sur l’adoration des ancêtres et sur une série d’esprit et de divinité. La vie quotidienne tourne autour d’une série de rites qui sont imprégnés dans tous leurs artefacts et les espaces personnels. Il faut se rappeler entre les dogons, il existe un risque important qui est la mutilation génitale féminine et qui correspond au contrôle de la sexualité féminine, et est profondément ancrée, au point qu’une femme qui ne s’est pas soumis à cette terrible castration ne peut pas être mariée.
L’architecture dogon est l’une des plus impressionnantes expressions de distribution spatiale que l’on connaît. Elle est en relation avec les paradigmes soit, où les différentes parties du corps et l’essence sont en relation avec les activités quotidiennes et avec l’environnement. La cuisine est un énorme espace reculèrent et représente la tête, ou l’intelligence et la pensée. L’estomac et le tronc sont des espaces rectangulaires dédiés à la nourriture est au repos, ainsi que l’ambiance ludique et sociale. Les extrémités sont rectangulaires, petit et sont utilisés comme cellier au pour les tâches mineures, et pour écarter toute sorte de mal, les portes sont décorées avec intéressantes figures artistiques de la cosmogonie dogon.
Les verrous dogons sont peut-être les pièces d’art les moins connus et les plus intéressantes de cette région. Ces artefacts qu’ils servent pour fermer les portes, les ouvertures des greniers, sont travaillés comme des figures humaines ou d’animal finement terminées et décorés avec des figures géométriques. Les formes et les motifs décoratifs sont choisis par le serrurier qui est doté de pouvoirs religieux venant de sa maîtrise du feu et du métal. Chaque famille a un type de Cédric est transmise de génération en génération et détermine sa place sociale.
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