Dans les effets de la sécheresse et de la canicule qui pourraient survenir cet été, il y en a un qui engage un processus sans fin : l'augmentation des émissions de CO2 (et d'autres gaz à effet de serre).
Car, si la France produit son électricité principalement à partir du nucléaire (environ 80 %), la situation pourrait ne pas être la même cet été. En cas de déficit en eau, certaines centrales nucléaires pourraient nécessiter un arrêt. Les besoins énergétiques nécessiteront un achat auprès d'autres pays (Allemagne ...) dont l'intensité en C02 de l'énergie électrique est plus élevée.
En se projetant dans les décennies à venir, cette situation laisse émerger des perspectives particulièrement sombres. Dans le modèle de société actuel, l'augmentation des températures va induire des émissions de gaz à effet de serre encore plus élevées pour la France. La situation pourrait être similaire, même si pas aussi importante, dans les autres pays industrialisés et notamment ceux qui ont une production électronucléaire importante.