A l’issue d’une rencontre avec le Ministre de l’intérieur vendredi 27 mai, une solution favorable aux utilisateurs d’avertisseurs de radars semblent se profiler à l’horizon.
En effet, l’A.F.F.T.A.C, l’association qui regroupe les principaux fabricants d’avertisseurs de radars annonce qu’un accord a été trouvé. Le protocole est actuellement en cours de rédaction et devrait être signé avant la période estivale.
Il est d’ores et déjà acquis que :
– Les avertisseurs de radars deviendront des assistants d’aide à la conduite,
– Les signalements concerneront des zones dangereuses clairement identifiables,
– Les services de l’Etat fourniront aux membres de l’A.F.F.T.A.C toutes les informations pertinentes relatives à une meilleure appréhension des conditions de circulation.
Pour le moment, aucune déclaration de la part de l’A.F.F.T.A.C, ni du Ministère de l’intérieur n’a défini clairement le concept de « zones dangereuses ». La question reste donc ouverte quant à la possibilité de signaler légalement les emplacements des radars mobiles. Le communiqué de l’A.F.F.T.A.C laisse d’ailleurs planer le doute en annonçant que :
(…) les fonctionnalités continueront de permettre l’échange d’informations en temps réel, en provenance des communautés d’utilisateurs. Elles conserveront toute leur pertinence, leur précision et leur actualité (…)
Il faudra donc encore patienter, sans doute jusqu’à la signature de l’accord final pour être fixé sur ce point. A moins que la situation évolue de nouveau d’ici là…