Je me permets cette question ouverte car la vôtre doit êre bien singulière tant elle diffère de celle que j’ai en tête, ou que j’ai pu lire dans les dictionnaires :
La rupture est une discontinuité - parfois progressive mais le plus souvent brutale - dont l’apparition n’est pas issue du choix délibéré des acteurs concernés.
J’ai cru en cette rupture avec M. Sarkozy. Je ne suis pas allé jusqu’à baigner dans la naïveté de croire que la croissance, le pouvoir d’achat, les corporatismes se mettant à lutter pour l’intérêt général, les réformes, … se feraient immédiatement, voire se feraient tout court. Le poids du Président ou du gouvernement français ne me paraît pas si grand à l’heure de la mondialisation.
Par contre, j’avais cru dans une nouvelle manière de faire de la politique, faite de convictions défendues avec courage et dans le dialogue, sans que la politique ne vienne trop interférer. Les marches en arrière à propos des taxis (sans négociation), bientôt de l’interdiction de fumer dans les bars / tabacs, pour de simples raisons électorales en vue des municipales me démontrent que j’ai, aujourd’hui, tort de croire dans cette forme de rupture.
Finalement, je ne suis peut-être pas naïf… mais simplement utopique.