Bonne nouvelle : les caisses sont vides, et quand on n'a plus de sous, on est bien forcé d'avoir des idées et de concevoir enfin une "nouvelle philosophie de la politique de la ville". Il n'y aura pas de énième plan d'urgence pour les banlieues. On ne peut plus se permettre de déverser des milliards à fonds perdus, en faisant croire que la question urbaine est réglée. Ouf ! On a échappé au pire et on va peut-être essayer autrechose. On peut toujours rêver.
En tous cas, il y a plus de courage à exhorter les jeunes à se prendre en main et à faire des efforts qu'à subventionner des associations de bavards, qui se soucient comme d'une guigne d'aider efficacement ceux qui sont dans la détresse.
Le meilleur servive à rendre à un jeune qui démarre dans la vie est de lui dire : "Aide-toi toi-même, tu ne manques pas de resssources". Ne compte sur personne, c'est plus sûr : tes petits soucis - comme dit la chanson - "tout le monde s'en fout à l'unanimité". Telle est la dure leçon des siècles et tout le reste est littérature... électotale.
Braves gens, l'État ne peut plus rien pour vous, débrouillez-vous tous seuls !
Faute de moyens financiers, M. Sarkozy mise sur la responsabilité individuelle dans les banlieues
LE MONDE | 09.02.08
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