Le nombre de femmes qui fument va crescendo. Elles sont aujourd’hui plus nombreuses que les hommes à fumer. On observe une augmentation du nombre de cancer du poumon et des problèmes cardiovasculaires dans la population féminine. Il est urgent qu’une politique d’information soit menée auprès des femmes et notamment vers les femmes enceintes pour les aider à réduire leur consommation de tabac tout en les déculpabilisant. Si 100 % des femmes enceintes déclarent vouloir s’arrêter de fumer pendant leur grossesse, seul un tiers le fait, notamment par manque d’informations. Elles ne savent pas, par exemple, que les substituts nicotiniques ne sont pas toxiques pour leur futur bébé. La loi devrait être étendue à ce type d’emplacement. Il en est de même pour la sortie des collèges et des lycées : des messages spécifiques pour les jeunes axés par exemple sur la liberté, type « comment ne pas devenir esclave du tabac », seraient plus adéquats que les messages de santé qui ne touchent pas ces jeunes immortels ! La journée mondiale sans tabac peut aussi être le détonateur de ce type de réflexion.