Mardi, lors d’une réunion du Club des Dirigeants Communicants à Metz, j’ai présenté mon 8e discours sur le thème « Le premier média du monde ». Analysé au peigne fin par des évaluateurs avertis, mon sujet de 7 minutes a suscité, à ma grande surprise, des encouragements plutôt positifs ! Pourtant, je me suis senti très « en retrait », peu structuré et malgré l’habitude, je reste effrayé par l’art oratoire. Mon arme ? Phrases courtes et maîtrise du sujet ! Je suis obsédé par la volonté que le public comprenne ce que je raconte. A priori, ça a marché ! La vingtaine de juges présents a tout compris de Twitter, réseau social devenu en 5 ans le premier média du monde. L’histoire est fascinante : comme le Coca-Cola ou le chewing-gum, Twitter résulte d’une utilisation détournée de son idée initiale. Un informaticien et un urgentiste devaient échanger en permanence ce qu’ils étaient en train de faire : en envoyant des messages (des « tweet ») sur un site dédié, Twitter était né !
A la différence de Facebook, l’interface est moins colorée et portée sur la vie privée. Le design sobre attire davantage des gens adultes et responsables ! De nombreux journalistes ont compris l’intérêt de ce réseau social : aujourd’hui la course à l’information se gagne sur Twitter ! Qui était le premier sur l’annonce de la mort de Michael Jackson et de Ben Laden ? Et sur l’affaire DSK ? Twitter of course ! Quant à la société civile, Twitter a permis aux survivants du séisme haïtien de montrer les premières images du chao avant la presse traditionnelle. Le rôle de Twitter est également incontestable dans la mobilisation populaire lors des récentes révolutions arabes. La politique se vit sur Twitter : depuis que Barack Obama a démontré l’intérêt du réseau social, tout le monde s’y est mis. Et moi ? Je m’y suis mis pour les élections cantonales ! Mes « followers » ont pu suivre chaque jour ma campagne. Malheureusement, Cossin n’est pas Obama… !
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