Dans son discours à l'ouverture de la 17e session du Conseil des droits de l'homme, la responsable onusienne a évoqué les récents événements en Afrique du Nord, "qui une fois de plus ont démontré la vulnérabilité des migrants" qui sont "soumis à la violence et la discrimination".
Elle s'est par ailleurs élevée contre la "réponse réflexe" mise en place "dans l'espace Schengen en général et dans certains pays particuliers comme le Danemark", qui a annoncé récemment sa décision de rétablir des contrôles douaniers permanents à ses frontières nationales.
Cette "réponse à la crise actuelle ne répond pas au vrai défi de travailler ensemble pour assurer le respect de tous les droits des personnes, où qu'elles se trouvent et quelle que soit la manière dont elles sont arrivées" a-t-elle dit.
"Il est important de rappeler que la charge d'accueillir les migrants, les réfugiés et les autres personnes déplacées fuyant les troubles en Afrique du Nord continue d'affecter de manière disproportionnée les pays de la région", a ajouté Navi Pillay.
La Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a estimé qu'il était "temps que tous les pays affrontant ces défis, dont les pays de l'Union européenne, apportent un soutien efficace dans le respect de leurs obligations internationales".