Trente quatre enfants kidnappés en un mois

Publié le 30 mai 2011 par Amroune Layachi

Trente quatre enfants kidnappés en un mois

Les familles algériennes vivent ces dernières années avec l’angoisse d’avoir un de ses enfants kidnappé en rentrant de l’école ou en revenant de chez l’épicier du coin, surtout qu’il est difficile de surveiller les enfants à longueur de journée.

  • Selon un bilan des services de sécurité, plus de 250 personnes ont été libérées l’année dernière par les forces de sécurité et la gendarmerie nationale, dont 177 cas ont été traités par les services de la police qui ont réussi à libérer 141 hommes et 36 femmes.
  • Ces chiffres ne reflètent guère la réalité, selon une source sécuritaire à Ennahar, du nombre de personnes kidnappées en 12 mois, et qu’il est difficile de séparer les kidnappings des disparitions et des cas de fugues, sauf lorsqu’une rançon est demandée ou lorsque le corps de la personne disparue et retrouvé. Certaines personnes ont été retrouvées mortes avec des organes manquant, victime du commerce des organes humains.
  • Selon des statistiques de la gendarmerie nationale, trois mineurs au moins ont été victimes de kidnapping avant d’être violés.
  • Bien que le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Daho Ould Kablia ait démenti la semaine dernière, en réponse à une question orale d’un membre du sénat, que le phénomène des kidnappings des enfants soit lié au commerce des organes humains, le crime crapuleux qui a secoué le village de Chaïb, à 5 Km de Makla dans la wilaya de Tizi Ouzou il y a trois jours, et dont a été victime un garçon de 14 ans, retrouvé mort après quatre jours de disparition, avec des organes manquant, vient renforcer l’hypothèse du commerce d’organes humains.
  • La justice algérienne a eu à traité des cas pareils impliquant des cliniques et des médecins chirurgiens.
  • Le phénomène tend à prendre de l’ampleur, notamment en Kabylie, dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa, qui ont connu une série de kidnappings (23 personnes), le dernier en date a été le jeune Bilek Mourad de béni Douala qui a suscité une grande solidarité de la part des habitants de la région pour sa libération. Ce cas a été qualifié par le premier responsable de l’intérieur de cas isolé, après que les investigations ont abouti au fait que l’organisation terroriste n’tait pas derrière son kidnapping, comme ça a été le cas de Boumerdès où une fillette de huit ans par une de ses voisines qui appartenait à un groupe de six personnes dont trois femmes qui choisissaient les hommes d’affaires et les riches pour leur soutirer de l’argent.