Lecteur…vous ne devriez pas lâcher une seconde ce volume pour ne pas perdre le fil d’Ariane de ce thriller décidemment bien étrange.
Voici donc Line Tile, suitée de son chien R.I.S. (finesse du vocabulaire avec ce suitée si bien choisi) prête pour l’aventure (sûrement dangereuse voir mortelle si l’on en juge par le site web!) traversant le hall travesti ambitieusement en galerie des glaces. (pas moins de 5 fois, car elle aime à se regarder.)
“*Nous aurons donc raison de considérer le processus de création comme un être vivant implanté dans l’âme.”CG Jung
Tel un être vivant implanté dans l’âme d’Enlila Apkallu, le processus de création se
Le lecteur attentif, par la vigueur du point-virgule et de l’imagination réunis, se délectera de l’imbroglio créé par Caroline Maillet, Enlila Apkallu, Line et le processus de création de CG Jung ; chacun intervient, avec humour, ressuscitant le mythe des Ummites de Jimmy Guieuet ses célèbres extraterrestres blonds ou gris, nous plongeant dans l’irréalité des métamatériaux de John Pendry, jouant du le vortex de Stargate, célèbre feuilleton de la Porte des étoiles et démontrant la réalité de la cape d’invisibilité de Harry Potter.
Un appel au secours peu commun : un serpents’est matérialisé après deux grands bruits dans la maison bourgeoise de sa cliente après la mort douloureuse de son chat. Notre héroïne enquête ; ne découvre nul possibilité de fuite pour un tel animal de 2 mètres de long ; croule sous les informations du cyberespace et des émotions bien humaines ; voit tous ses courriels, ses appels téléphoniques et même ses pensées placées sous surveillance constante. Un crime vient aggraver la situation déjà hors de contrôle de l’auteur et de l’héroïne.
Deux hommes, le sympathique Wolf et le bel Hubert BOOX, quelques verres de volnay et de
Le mystérieux 22 rue du Yoda, rappelant le Maître Jedi de 66 cm de la guerre des étoiles, conservera jusqu’à la dernière page son aura de mystère.
L'imagination active, selon C.G. Jung, méthode rendant l'individu indépendant de toute aide extérieure, et permettant une confrontation directe avec les matériaux de notre inconscient.
“Nous aurons donc raison de considérer le processus de création comme un être vivant implanté dans l’âme.”
In “L’âme et la vie”, texte “Connaissance et création” de Carl Gustav JUNG (1875 – 1961) - livre de poche n°0410, p 217.
Cet épigraphe tourne encore et peut-être explique cette douleur liée à l’acte de création, ce refus bien souvent de l’affronter, cette procrastination chère à Elisabeth Canitrot et le sentiment de ne jamais l’avoir exprimé assez clairement.
Vous finirez la tête dans les étoiles de l’imaginaire, du possible et de vous-même.