le cancer, les hommes et les factures

« En France, un individu peut être considéré comme "pauvre" quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 791 ou 949 euros (données 2008) selon la définition de la pauvreté utilisée (seuil à 50 % ou à 60 % du niveau de vie médian [1]). Le revenu pris en compte est le revenu dit "disponible" : après impôts et prestations sociales. »

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’observatoire des inégalités. Tu ferais bien d’aller cliquer pour lire ce billet sur le seuil de pauvreté en France, très intéressant.

Selon cet observatoire, toujours, « La France compte entre 4,3 et 7,8 millions de pauvres selon la définition adoptée... Depuis la fin des années 1990, la baisse de la pauvreté est interrompue » dans cet autre billet. En gros, on s’appauvrit et les nouveaux précaires ne sont pas que les tumeurs de M. Wauquiez, mais des travailleurs sous payés par rapport au niveau de vie actuel.

Or, Môa, je suis allée m’inscrire chez Paul (non, pas le boulanger) et j’ai droit à 360 euros de mon petit reliquat d’il y a fort fort fort loin. En gros, je suis un cancer qui ne coûte pas vraiment cher à la société. Mieux, qui se soigne ! Puisque j’ai déjà trouvé du boulot (pas en France hein, faut pas déconner, les jeunes !)

En gros, je suis la tumeur cool, qui bosse depuis 10 ans, donc presque une tumeur bégnine.

Bien entendu, c’est cynique

Ça va que j’ai trouvé du taff mais ces propos-là sont tout bonnement horribles, c’est la première chose. La seconde, j’aimerais bien qu’on m’explique comment on vit avec moins de 400 euros par mois ? avec quoi on paye un loyer, des factures, tout ça ?

Comment on peut laisser des gens (sans grosse maison, ni CMU, hein...) avec ce niveau de vie ? Dans un pays comme la France, comment cela peut-il être possible ? A vous de m'expliquer.

Impossible, d'après Intox2007 qui nous démontre par la calculette que ce qu'il touche, c'est pas vraiment la tumeur joyeuse. Lis !

Un merci à Melclalex qui nous parlait de cette nouvelle
campagne de pub au dernier KDB,
un autre à Klaire pour l’illustration.