Quelle formations pour les métiers de la sécurité ?

A l’heure où tous les partis s’engagent sur le terrain de la politique sécuritaire, le secteur des métiers de la sécurité connait un essor sans précédent et propose de fortes opportunités d’évolution. Il regroupe bien plus que les professions de la police et de l’armée et la part dévolue aux services de la sécurité privée ne cesse de croître. Les activités liées à la sécurité, distinguent : les personnels de la police et des armées, les agents de sécurité et de surveillance et les pompiers.

Chiffres ou en bref :

100 000 nouveaux postes d'ici 2015, soit près de 15 000 par an dans le secteur de la sécurité privée

160 000 professionnels repartis dans 4000 entreprises prennent en charge la sécurité des biens et des personnes dans les espaces privés qu’ils soient ouverts ou non au public.

Chiffre d’affaires : 5,3 milliards d’euros

Sur les 145 000 fonctionnaires que compte la police nationale, 78 072 servent en sécurité publique.

240 000 sapeurs-pompiers

Perspectives de recrutement :

Assurer la sécurité des biens et des personnes est un métier d'avenir. Le secteur de la sécurité privée est aujourd’hui un gros pourvoyeur d’emplois : aéroports, banques, bâtiments publics, centres commerciaux…, les besoins en surveillance directe ou en mise en place de systèmes technologiques de surveillance sont de plus en plus importants.

Le secteur peine cependant à recruter du personnel stable. Encore méconnu, il souffre d’un manque d’intérêt de la part des jeunes qui n’en connaissent pas toute l’étendue.

Dans le domaine de la sécurité publique, les missions sont au nombre de 4 : mission de prévention, mission judiciaire et mission d’assistance et enfin celle du maintien et du rétablissement de l’ordre public. D’après les prévisions, le nombre de gardiens de la paix, d’officiers et de commissaires nouvellement recrutés devrait être sensiblement inférieur à celui de l’année précédente. Métiers phares du secteur :

Gardien de la paix – Officier de gendarmerie – Policier municipal – Sapeur pompier - Agent de sécurité - Agent de sécurité incendie certifié - Garde du corps – Commissaire de police – Surveillant pénitentiaire. Formation initiale :

Les métiers de la sécurité publique sont accessibles par voie de concours : plus d’une centaine de métiers aux grades divers sont proposés sur tout le territoire national.

Du « sans diplôme » au bac + 5, chacun peut intégrer la police à différents grades à condition de réussir l’un des concours d’admission. Celui-ci en poche et après la durée de formation, l’exercice des fonctions se fera dans une ville de plus de 10.000 habitants.

Sachez que pour être commissaire, il faut être titulaire d’un master, qu’une licence suffit pour un poste d’officier de police. Quant aux gardiens de la paix, seul le bac leur est demandé. Quant aux fameux postes d’experts de la police scientifique, ils exigent un diplôme d’ingénieur.

Dans le domaine privé, de nombreux postes sont accessibles sans diplômes, c’est le cas des convoyeurs de fonds par exemple.

Seule condition, être âgé de 21 ans et attester d’un goût du travail en équipe. La sélection s’effectue sur tests de personnalité et entretien. Le CAP Agent de prévention et de sécurité permet aux candidats d'entrer dans la vie active en tant qu'employés qualifiés. Il permet également la poursuite d’études dans ce domaine dans le but de se perfectionner ou d’acquérir une seconde compétence.

Formation continue :

Le secteur de la sécurité n’est pas celui qui apparait en premier dans la liste des formations les plus recherchées … Cependant, des organismes sérieux et pluridisciplinaires comme l’AFPA, Educatel ou Demos ... proposent des heures de formation généralement spécialisées : hygiène, incendies, secourisme sont les plus en vogue. De même, les spécialités de sécurité industrielles sont assez recherchées.

Il est important de se souvenir que le secteur est très vaste et donc, très varié : on peut y entrer pas une porte et en sortir par une autre, largement différente. Donc, il ne faut pas hésiter à se renseigner pour suivre une formation continue.