Nous avions déjà dit que la couverture au niveau de la porte des Lilas avait coûté moins de 100 millions d'euros tout en étant plus délicate techniquement que celle nécessaire à Auteuil pour sauver les serres.
il en est de même de l'ouvrage réalisé porte de Vanves dont le coût n'atteint pas 60 millions d'euros : cliquez ICI pour se rappeler des annonces mêmes faites par la mairie à ce sujet. On nage donc en pleine intoxication municipale.
Là où le scandale s'aggrave, c'est quand on apprend les résultats financiers de la Fédération française de tennis.
Le bénéfice généré par le tournoi de Roland-Garros atteint désormais 60 millions d'euros annuels, soit le coût de la couverture du Périphérique ! Pour une année de profits de ces messieurs, on pourrait donc sauver les serres d'Auteuil !
On observera d'ailleurs avec intérêt que la marge sur le chiffre d'affaires de Roland-Garros est énorme : 40 % et ne peut s'expliquer que par le niveau anormalement bas de la redevance, laquelle restera largement sous-évaluée du fait des faveurs récemment consenties par Delanoë à la FFT. Rappelons que le montant perçu par la commune n'atteindra pas la moitié de la somme que le service d'inspection de la ville jugeait conforme à la valeur des droits d'occupation octroyés.
Ainsi, tout à sa quête de la victoire symbolique du maintien du tournoi à Paris (sans doute pour faire oublier son échec olympique et ses méfaits à Jean Bouin), Delanoë, alors que l'alternative protégeant les serres est parfaitement réalisable techniquement et financièrement, sacrifie délibérément et en mentant un des fleurons du patrimoine architectural des jardins parisiens.
Et une casserole de plus, une !