Magazine Cinéma

Affamés

Publié le 30 mai 2011 par Olivier Walmacq

affames_hunger_dvd

Genre: horreur (interdit aux - 16 ans)
Année: 2010
durée: 1h40

l'histoire: Cinq étrangers se réveillent piègés dans un cachot souterrain sans savoir comment ils sont arrivés là. Le groupe découvre une autre pièce contenant de l'eau pour survivre 30 jours, ainsi qu'un rasoir chirurgical. Combien de temps vont-ils réussir à tenir sans que la faim ne devienne insupportable ?

La critique d'Alice In Oliver:

Le concept de Hunger, en français, Affamés, réalisé par Steven Hentges en 2010, est pour le moins casse-gueule.
En effet, le cinéaste signe un film à petit budget, qui place cinq individus qui ne se connaissent pas, dans un cachot.
En vérité, le début d'Affamés n'est pas sans rappeler le premier Saw. Toutefois, le film de Steven Hentges prend très vite ses distances avec le premier long-métrage de James Wan.

affam_s

Attention, SPOILERS ! Cinq étrangers se réveillent dans un cachot souterrain.
Ils ignorent tous la raison de leur séquestration. Très vite, ils cherchent à comprendre pourquoi ils sont ici.
Chacun d'entre eux est amené à raconter son histoire personnelle. Il semblerait que chaque protagoniste soit responsable de la mort d'un proche de leur entourage.
Ils sont également épiés par un individu mais aucune caméra n'est visible.

Pire encore, ils découvrent un puits contenant une réserve d'eau leur permettant de tenir pour une durée de 30 jours.
Visiblement, nos cinq protagonistes sont mis à l'épreuve par un étrange tortionnaire.
Certes, le concept d'Affamés est plutôt malin. Pourtant, le film de Steven Hentges se refuse à révéler quoi que ce soit sur les réelles intentions du psychopathe de service.

Affames_Hunger1

C'est un peu dommage même si Affamés exploite plutôt bien ses thématiques, à savoir le cannibalisme et le retour de l'homme à l'état sauvage, primaire et animal.
Pourtant, Steven Hentges évite de sombrer dans le gore outrancier et vulgaire. Alors après, attention, ça reste tout de même assez choquant et viscéral, mais la mise en scène refuse de céder à une violence gratuite et peu ragoûtante. En résulte un film indépendant assez solide mais également frustrant, la faute à un scénario qui a du mal à délivrer les réponses tant attendues par le spectateur.

Note: 13/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines