Je suis de nature pessimiste, mais je demeure profondément utopique envers notre monde. Mon quotidien est parsemé d’aspects négatifs, je vois ce qui ne fonctionne pas tout en oubliant trop souvent ce qui « tourne rond ». Cependant, j’aspire à un monde meilleur sans pauvreté, ni guerre et exclusion. Voilà mon utopie.
Au juste, d’où vient cette expression ? L’utopie date de 1516 avec Thomas More (Utopia), mais le premier ouvrage consacré à l’utopie est La République de Platon. Ce dernier voyait un monde meilleur, enfin juste! Du côté des cathos, St-Augustin fut le premier porte-parole.
Chimère l’utopie?
« Certes, l'utopie se caractérise par un recours à la fiction, par un artifice littéraire qui consiste à décrire une société idéale dans une géographie imaginaire, souvent dans le cadre d'un récit de voyage purement romanesque. Mais imaginaire ou fictif ne veut pas dire impossible : tout rêve n'est pas chimère. »
En outre, « l’utopie n’existe que dans l’imagination, mais l’attente d’une société meilleure est à l’origine de mouvements sociaux bien réels. » (Borlandi et al., 2005) Pour s’y faire, on peut imaginer le monde dans un idéal, à travers une foi ou une croyance, ou une réalité mixte entre la croyance (St-Augustin) et l’idéal imaginé (Platon et More). Cela dit, l’utopie peut représenter nos capacités créatrices ou destructrices, et ce, dans plusieurs domaines.
Alors si l’utopie est génératrice de mouvements sociaux, elle peut alors contribuer aux révolutions. Sommes-nous prêts à révolutionner le monde par l’amour, l’égalité, la justice et la paix? Utopique comme question, mais pour y répondre il faut de l’imagination créatrice…
Mais quelles sont vos utopies?
Théodore Monod, de son côté, écrit « L'utopie est simplement ce qui n'a pas encore été essayé! » (Wikipédia)
Allez, je suis certain que vous en avez.
P.-S. Si vous voulez dialoguer avec un utopiste, l’écrivain Jacques Atalli détient un blogue : cliquez ici