Où est Ema ?

Publié le 30 mai 2011 par La Bienveillante @Ema_Dellorto

Si. Je me nomme. Delon'style. Mais j'ai un programme super sympa qui devrait susciter une certaine dose d'enthousiasme.

Aujourd'hui, je dévoile en exclusivité qu'est-ce que je fais quand je ne suis pas dans mon bureau.

Je suis un mec.

En gros.

Qui me montre des trucs.

Suis un peu le Kim Jong-Il du logement social.

Je regarde des choses.

Sauf que moi ensuite, je les analyse.

Je ne fais pas fusiller 35 (plus ?) compatriotes pour la beauté du geste .

Là, par exemple, j'étais très contente du local O.M. (pour Ordures Ménagères). J'y aurais mangé. Je leur ai dit : "on y mangerait". C'est pas un mince compliment. Croyez-moi. On me consulte pour évaluer ce genre de choses quelque peu sioux.

Je marche aussi seule (marquage au sol : check).

A force, je me suis créé un pantone personnalisé de la couleur saumon. C'est un à-côté pas déplaisant du travail. A la limite de l'enrichissement culturel.

Ma nature contemplative est nourrie. Et je passe un doigt sur le dessus des boites aux lettres, si j'y pense.

Enfin j'ai des conciliabules. Je les tiens. Une des grandes émotions à vivre quand on est sur un palier c'est... d'ouvrir la gaine technique.

Déjà, si elle est en fait fermée, on se fait des grands sourires ("c'est bien tenu").

Sinon, 2 possibilités. C'est dégueulasse ou il y a de la drogue. On est contrit.

Or, pour ne pas m'attirer d'ennuis (un aimant) je ne sais toujours pas comment m'habiller.

Il ne faut pas avoir l'air d'une flic infiltrée.

C'est pervers.

La flic doit tout faire pour pas avoir l'air d'une flic.

Je dois tout faire pour ne pas avoir l'air d'une flic qui aurait tout fait pour ne pas avoir l'air d'une flic.

Ca plonge dans des abîmes.