Pour ce repas du 23 avril était offert avec les mises en bouche, Le Petrea XCVII-MMVI de F. Boulard. Les mises en bouche étaient une déclinaison de foie gras, en sucette au pavot, en samoussa et en capuccino.
Mélange de foie gras frais et cuit, avec adjonction diverses d'épices. Les accommodements convenaient tout à fait à la vinosité du Petrea, tant pour les arômes de noisettes, d'amandes fraîches que pour la texture. Les foies se fondaient ou se retenaient selon leur cuisson et présentation, la plus ludique étant le samoussa qui rendaient croustillante la bouchée.
Francis Boulard: Cuvée Petrea,
La robe est légèrement dorée avec des bulles fines. L’olfaction, nette et d’une bonne intensité, est dominée par des parfums de fruits jaunes et de pommes mûres, avec des notes très légères de viennoiseries et d’infusion. L’entrée en bouche est crémeuse avec une matière charnue, dense, élégante, et d’une belle finesse. L’acidité impeccable donne de l’allonge à une finale très persistante à la palette aromatique délicate et d’une bonne pureté avec des saveurs de pommes rôties au four, des épices douces, et des notes salines. Noté 17
Avec le Meursault, ce sont des noix de Saint Jacques à la citronnelle qui ont donné le ton de la première entrée. Cuite en bouillon de citronnelle, réduit ensuite avec une crème, les noix étaient encore mi-cuite. L'accord a surtout fonctionné par résonnance avec le goût de la plante aromatique.
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Bouchard Père et fils : Meursault Charmes 2002
La robe est finement dorée, le nez est net, un peu retenu, avec des parfums floraux, de fruits blancs, et des notes d’agrumes et de léger miel. L’attaque est fine, avec une chair délicate et veloutée, le vin prend de l’ampleur et de la dimension dans un milieude bouche, construit avec une matière dense et serrée, au toucher onctueux. La finale est persistante, fraîche, pure dans son expression aromatique (fruits et fleurs), bien dessinée, et saline. Noté 16,5 et plus dans quelques années.
Avec le Riesling, ce sont des brochettes de supions à l'orange qui ont été proposées. Pour la raison précise que les agrumes apportaient le répondant que nous avions jugé intéressant de tester, Daniel et moi, depuis notre découverte de ce vin en février dernier. Les convives semblent avoir apprécié l'accord.
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Albert Mann : Riesling Schlossberg 2009
La robe , de couleur jaune pale se pare de reflets or clair, le nez est pur et expressif avec des arômes de citronnelle,de mirabelles chaudes, de léger miel, avec des notes d'infusions, la bouche est élégante, et riche en attaque, soulignée par des fruits mûrs et purs, la fine acidité sous-jacente maintient une fraîcheur satisfaisante tout au long de la dégustation, le milieu de bouche est plein et d'une bonne concentration, avec des saveurs fruitées d'une bonne intensité. La finale , d'une très bonne persistance, est savoureuse (fruitée et finement épicée), fine dans son dessin, charnue dans sa constitution, avec des notes saline en ultime sensation. Noté 16,5