L'Inter remporte la Copa Italia : Eto'o s'offre un doublé en finale

Publié le 29 mai 2011 par Atango

Dans mon précédent article, je m'inquiétais de voir émerger un FC Barcelone au niveau de jeu tellement fantastique qu'il risque d'écraser tout suspense à l'avenir, ôtant ainsi au football son principal attrait, l'imprévisibilité.

La finale de la Tim Cup jouée ce 29 mai 2011 n'avait rien à voir avec le match à sens unique imposé par le Barça à Manchester United le 28 mai. l'US Palermo, qui apparaissait comme l'outsider de cette confrontation, a sérieusement "bougé" le grand frère intériste. De la 50e à la 75e minute, les Rosaneri n'ont pas cessé d'affluer vers les buts de Julio César, et on ne sait quelle baraka a permis à la défense de l'Inter de garder la tête hors de l'eau.


Il a pourtant fallu deux coups de pattes du génial Samuel Eto'o pour effacer tous les espoirs des Aigles. Deux buts marqués aux moments les plus importants (27e et 77e minutes), deux frappes chirurgicales, deux services lumineux de Sneijder, et Palerme repartait avec une belle leçon de réalisme. Le suspense était pourtant là : Munoz, à deux minutes de la fin du temps de jeu réglementaire, installait le silence dans les travées du stadio olimpico en réduisant le score de la tête.

Mais Zanetti sonnait immédiatement la charge d'une chevauchée fantastique le long de la ligne, histoire de montrer aux Palermitains que les Nerazzuri n'étaient pas hommes à douter. Une minute plus tard, Samuel Eto'o frôlait l'exploit absolu en plaçant un superbe coup franc sur la barre transversale de Sirigu. l'US Palerme n'avait pas sorti la tête de l'eau que Pandev gagnait un duel aérien dans le coin gauche de l'attaque intériste, et servait dans l'axe un Diego Milito curieusement laissé seul. "Il Principe" n'avait plus qu'à pousser le cuir au fond des filets. A 3-1, à la 93e minute, la messe romaine était dite urbi et orbi, et l'Inter était assurée de sauver sa saison.

Scénario parfait donc. Eto'o, le meilleur joueur intériste de la saison, est le héros et l'homme de la finale. Diego Milito quant à lui marque le dernier but de son équipe, histoire d'adoucir légèrement une saison au visage de cauchemar. Et que de belles images à la fin du match : Munoz inconsolable dans les bras d'Eto'o et de Milito, Micolli en larmes, Zanetti faisant tout seul le tour du stade et communiant avec les supporters intéristes.


Leonardo étrenne son premier trophée avec l'Inter, sans se départir de son calme habituel. Mais quelle tempête sous ce crâne serein lorsqu'on sait quel chantier l'attend pour le mercato de l'inter-saison !

Voir les deux buts d'Eto'o

Le but de Milito