L’avènement d’Internet sur le territoire hexagonal est à l’origine d’un profond bouleversement de la structuration de la protection sociale sur le territoire hexagonal. Dans un premier, Internet a énormément favorisé la présence des mutuelles santé mais celle-ci doit être relativisée. L’adhésion accrue à une mutuelle santé depuis quelques années trouve surtout sa source dans le retrait progressif de l’Assurance Maladie. Il est néanmoins incontestable qu’Internet a consacré les mutuelles santé en France. Dans un deuxième temps, l’Assurance Maladie s’est vue contrainte de s’adapter à cette évolution en favorisant deux aspects fondamentaux. D’une part, l’Assurance Maladie a développé ses services virtuels afin de moderniser la gestion de son activité de protection sociale et pour réaliser de substantielles économies. D’autre part en raison de son incapacité chronique à maintenir les nouveaux de remboursement réalisés dans le passé, l’Assurance Maladie s’efforce de diversifier son activité. Ainsi, elle propose énormément de conseils et d’informations à caractère médical notamment par le biais d’un site dédié intitulé ameli-santé.
Or, cette nouvelle trajectoire empruntée par l’Assurance Maladie et étroitement liée à Internet rencontre un succès incontestable puisque de nombreux assurés basculent vers une gestion strictement virtuelle de leur protection sociale : « Avec plus de 50 000 inscrits au site ameli.fr, la communauté des éco-assurés en Côte-d’Or ne cesse de s’élargir, confirmant ainsi les attentes fortes du public et l’engagement de l’Assurance Maladie à proposer des solutions adaptées pour simplifier les démarches de santé ». En somme, il est particulièrement rassurant de constater qu’un tel mastodonte des services publique soit parvenu à s’adapter de manière aussi rapide et efficace aux nouvelles données du monde moderne. En revanche, il serait désormais de bon aloi que l’Assurance Maladie et les mutuelles santé connaissent un rapprochement dont l’intérêt résiderait dans une gestion facilitée de la protection sociale pour les assurés. Nous pourrions notamment imaginer un portail Internet commun à ces deux organismes complémentaires et aujourd’hui indissociables.