genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 1999
durée: 1h35
l'histoire: Caroline McKeever, arrière-arrière petite fille de Daniel Robifaille, alias Candyman, est obsédée par la légende de son ancêtre. Caroline doit être l'ultime victime car toutes les destinées s'uniront en une seule, et Candyman trouvera enfin la paix.
la critique d'Alice In Oliver:
Après un deuxième volet fort décevant, on pouvait légitimement se demander l'intérêt de signer un troisième opus...
Pourtant, Candyman 3 se veut ambitieux puisqu'il est censé clore définitivement la trilogie sur le croquemitaine maudit. On prend les mêmes et on recommence.
Cette fois-ci, c'est une lointaine descendante qui est à l'épreuve, une certaine Caroline McKeever, l'héroïne étant fascinée par le mythe de Candyman.
La belle jeune femme invoque le démon. Pour cela, rien de plus simple, il suffit (je le rappelle...) de citer le nom du meurtrier cinq fois devant un miroir.
S'ensuit alors une succession de crimes.
Enfin, succession... C'est vite dit car Candyman 3 est étonnament poli et probablement l'épisode le moins impressionnant et le moins violent de la trilogie.
Oubliez le passé du croquemitaine infesté d'abeilles... Ici, le film ne fait même pas référence à la tragédie du tueur maudit.
Toujours est-il que l'héroïne doit détruire une fois pour toute le mythe. Elle doit également empêcher ce dernier de s'emparer de son âme et de s'assurer ainsi de l'immortalité.
Dans le rôle de Candyman, on retrouve évidemment Tony Todd.
D'ailleurs, chose amusante, l'acteur semble lui-même se faire suer dans ce troisième volet.
Clairement, Tony Todd est présent pour toucher son cachet et payer ses factures à la fin du mois.
Tous les interprètes ont le mérite de briller par leur transparence. Même chose pour ce qui est de la réalisation, assurée ici par un certain Turi Meyer, totalement absent derrière sa caméra, et qui n'apporte strictement rien à la trilogie. Maintenant, espérons qu'il n'y aura pas de remake ou un éventuel quatrième épisode qui voudrait explorer davantage les origines du tueur.
Mieux vaut se contenter du premier chapitre, le seul film à sauver de cette franchise !
Note: 03/20
Note naveteuse: 15/20