Fais comme l'oiseau

En attendant je l'espère fortement quelques séances de roller, un p'tit dimanche au Camp des Loges pour y voir le Paris-SG fifilles se qualifier pour la Ligue des champions aux dépens de Montpellier sur un penalty dans les arrêts de jeu. Une belle ambiance et l'occasion de revoir quelques chouchoutes du Pecq (l'équipe que j'ai suivie de près il y a quelques années). Le Championnat de D1 est donc terminé avec l'outrageuse domination de Lyon, vainqueur de ses 22 rencontres et qui boucle sa saison avec 106 buts marqués pour seulement 6 encaissés !  Qui dit mieux ? eh ben personne, of course.

Cette semaine fut d'ailleurs "historique" pour le foot au féminin. Les filles de Lyon ont en effet remporté la Ligue des champions en dominant les Allemandes de Potsdam (2-0). Un match plein qui pour une fois a attiré l’attention des médias. Pour la première fois dans l’histoire de L’Equipe, la Une du quotidien était ainsi consacrée à cette finale le jour de la rencontre. Avec en plus la page 3 (la plus exposée après la Une), la couverture fut remarquable. Très belle audience également pour Direct 8 avec une moyenne 1 million de téléspectateurs et une pointe à 1,8 million en fin de rencontre. Plutôt très bien pour une chaîne de la TNT.

Toujours dans L'Equipe et sur lequipe.fr, la question du jour "Après la victoire de Lyon, souhaitez-vous vous intéresser de plus près au foot féminin?" a obtenu 55% de oui pour plus de 17000 votants. Un résultat significatif qui j'espère donnera des idées aux rédactions diverses et variées alors que la Coupe du monde débute dans moins d'un mois en Allemagne.

Tout ça c'est le positif. Place au coup de gueule. Dans un pamphlet adressé aux méchants médias et publié sur footofeminin.fr via l'association "Les Elles des Bleus", il est écrit au coeur du texte : « Cet été un énorme évènement va se dérouler : la Coupe du Monde de football féminin et c'est en Allemagne ! » Cette phrase m’énerve ! Mesdames, si vous ne voulez pas entendre des réflexions du genre, « c’est pas du foot », commencez par ne plus parler de « foot féminin ». NON, ce n’est pas la Coupe du monde de football féminin, mais la Coupe du monde féminine de foot. On ne parle pas d’athlétisme féminin, ni de natation féminine. Alors pourquoi parler de « football féminin » comme s’il s’agissait d’un autre sport que le foot « masculin » ? C’est du foot et point barre.

En voulant défendre la cause de la pratique féminine, ces dames donnent des arguments à leurs détracteurs. Les discours de quelques-unes sont d'ailleurs souvent aussi caricaturaux que ceux qu'elles dénoncent. Le "combat", ou la cause si vous préférez, est évidemment légitime mais ce n'est pas en criant systématiquement au complot où en faisant des procès d'intention qu'il pourra un jour aboutir. Le féminisme à outrance comme j’en entends ou lis trop souvent finit même par devenir contre-productif.

Quand je lis certaines remarques, ça me donnerait presque envie de devenir un gros macho avec des bonnes vieilles blagues bien lourdingues !

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Du triathlon ! Avec la belle victoire de Marion Lorblanchet, une "super chouchoute" de ce blog, sur le X'Terra de Sardaigne. Déjà cinquième du championnat du monde de crosstriathlon en début de saison, Bubu, ancienne championne du monde juniors, et championne de France Elite de triathlon "classique", confirme ses grandes dispositions pour cette version "nature" du triathlon où le VTT remplace le vélo de route et où les parcours pédestres sont plus proches du trail que du bitume. Avec en plus la victoire d'Olivier Marceau, l'unique champion du monde français de l'histoire du triathlon (CD), la journée fut belle en Sardaigne.

Elle le fut aussi à Barcelone avec le succès sur l'half Challenge de Sylvain Sudrie devant Hervé Faure. Stéphane Poulat prend lui la 5e place. Beau podium aussi chez les femmes de Delphine Pelletier (3e) juste devant Juliette Benedicto, ancienne championne du monde juniors à Madère (j'y étais).  

A signaler aussi, la participation de Marion Lorblanchet à l'émission "Un dîner presque parfait" de M6. Pour info, Bubu fait des études de diététique. Vous pouvez revoir l'émission ICI.

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C’était il y a quelques jours. Le 13 mai exactement (non non je ne vais pas vous parler de mon anniversaire). Un avion entièrement propulsé à l’énergie solaire reliait Payerne, en Suisse, à Bruxelles, soit 630 kilomètres, en 13 heures de vol. Le résultat du projet « Solar Impulse » imaginé par le Suisse Bertrand Piccard, un monsieur qui me fascine depuis plusieurs années. C’est lui par exemple qui avait accompli le premier tour du monde en ballon. Non pas en 80 jours comme l’avait autrefois prédit Jules Verne mais en 20 jours, en mars 1999, à bord de Breitling Orbiter 3. Le monsieur a de qui tenir. Il est en effet le fils de Jacques Piccard, océanographe qui fut recordman de plongée, et le petit-fils d’Auguste Piccard, premier à atteindre la stratosphère en ballon (c’est aussi celui qui inspira le personnage du Professeur Tournesol à Hergé). 
Dans une vidéo présente sur le site du projet, Bertrand Piccard définit les éléments fondateurs d'une telle aventure. "Il faut de l’optimisme, des solutions, de la passion, de l’émotion et du rêve", explique-t-il. Du rêve oui beaucoup. Perso, mettre au point un avion de la taille d’un Airbus et du poids d’une voiture moyenne et vouloir lui faire effectuer le Tour du monde uniquement aidé par l'énergie solaire, ça me fait rêver. J'adore.

Et pour conclure ce chapitre, rien de mieux que la citation de Jules Verne écrite sur le site du projet Solar Impulse : « Tout ce qui est impossible reste à accomplir »

Bertrand Piccard a écrit plusieurs livres dont deux que j'ai eu l'occasion de lire et que je vous conseille fortement. « Le Tour du Monde en 20 jours » (je l’avais lu à l’époque d’une traite en faisant nuit blanche) et surtout « Une trace dans le ciel », un livre passionnant qui relève pratiquement de la philosophie.
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En vrac ...

. Je suis allé faire un tour vendredi soir à Levallois pour la finale retour de la Coupe ETTU de tennis de table (la 2e Coupe d'Europe). Bravo à Chartres qui a su réagir après sa défaite de l'aller (3-1) en s'imposant 3-0 pour remporter le premier titre de sa courte histoire. A noter la belle perf de Damien Eloi, l'un des Quatre Mousquetaires de la belle époque du ping tricolore, et qui a 41 ans est toujours aussi motivé. Pour info, ce sont les Allemands de Düsseldorf qui ont remporté la Ligue des Champions.

. Du dada avec la quatrième place de l'équipe de France de saut d'obstacles lors de la Coupe des Nations de Rome. La victoire est revenue aux Pays-Bas. Pour le moment sixième après deux étapes, la France, vainqueur des deux dernières séries en 2009 et 2010, et vice-championne du monde par équipes, va devoir batailler pour éviter de lutter pour son maintien parmi l'élite. Vendredi prochain, le circuit fera étape à Saint-Gall, en Suisse. Mieux vaudrait obtenir un bon résultat pour essayer de se mettre vite à l'abri d'une mauvaise surprise.

Dimanche dans le Grand Prix, le Canadien champion olympique Eric Lamaze s'est une fois encore imposé, deux semaines après sa victoire à La Baule. A priori, il devrait détrôner Kevin Staut de la place de numéro 1 mondial dans le prochain classement.  Si ça vous dit de revoir la Coupe des Nations que j'ai eu le plaisir à commenter (commenter un truc qui se passe à Rome me plait toujours), c'est possible sur equidiawatch à partir de lundi.

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Un peu de cinéma pour finir avec « Le gamin au vélo », nouveau film des frères Dardenne. Honnêtement, je me suis ennuyé, hésitant même à partir avant la fin. Jamais, je ne suis entré dans le film. Cécile de France ne m'a pas convaincu une seconde. Le gamin non plus. Seul point positif à mon goût, la façon de filmer, la place de la caméra (par exemple dans la voiture où on a l'impression d'être assis sur la banquette arrière entre les deux personnages). Pour le reste, dieu que cette heure 28 m'a paru longue.