Les objectifs de Google ne sont pas encore très clairs. En dehors du cas des crédits immobiliers, pour lesquels la société se rémunère sur la mise en contact, aucun modèle économique n'est précisé. L'initiative a tout de même de quoi inquiéter les spécialistes du secteur et va encore accroître la pression sur les institutions financières, sur le terrain de la transparence de l'information qu'elles fournissent à leurs clients et prospects...
L'approche adoptée est résolument classique mais son application aux prêts étudiants semble être une première. En tout état de cause, il faudra se contenter de ce modèle en attendant l'arrivée en France des prêts-emprunts P2P ("de pair à pair"), qui pourraient devenir une solution particulièrement pertinente sur ce marché.
La présentation de l'offre est avare de détails "pratiques" mais son principe est de faciliter la gestion (financière) de projets. Il serait ainsi possible d'assigner un budget et un planning, qui permettraient ensuite de suivre et contrôler, au besoin par des mécanismes de plafonnement, les dépenses réalisées. Il s'agit en quelque sorte du principe du PFM appliqué aux projets...
Selon le cabinet d'analystes, 9 mois après son lancement, l'application est utilisée, au moins une fois par semaine, par 10% de ses conseillers. Un succès qui peut sembler modeste mais qui démontre malgré tout l'avantage concurrentiel qui peut être tiré d'offres mobiles B2B. Je soupçonne cependant qu'une application pour iPad serait peut-être plus adaptée aux besoins des partenaires...