Les quatre boulets

Un samedi comme les autres. C’était bien parti, malgré une nuit courte (merci LaFée), debout de bonne humeur ce matin (comme quoi tout arrive), le soleil, la pitchoune en pleine bourre, un bon programme en perspective, bref tous les ingrédients pour un samedi réussi.

Premier accroc, endormissement sur canapé en fin de repas, après-midi grignotée. Redémarrage post-sieste, passage par Internet pour voir tout ça. Aïe, la boulette. Je me rends compte que mon billet soigneusement rédigé hier soir sur le concours WordPress chez Technosailor est hors-sujet, le concours se terminant le 31 mars 2007 et non le 31 mars 2008. Billet effacé, douze heures de travail foutues en l’air. Et ouai mon gars, faut pas écrire des articles quand t’es fatigué.

Passons. En route pour le rugby, dépose de choupette chez Mme C., j’embarque le mari (Monsieur F.) direction le repaire de M. L. Nickel, beau match, bon jeu, de la tension jusqu’au bout.

18h00 : Monsieur W. appelle : « OK, on va à Gerland voir OL – Sochaux, ça fera mon dépucelage ». Execellent ! On commande des pizzas en l’attendant. Il vient en caisse, c’est le seul en état de conduire : Monsieur L. est en béquilles, Monsieur F. a perdu son permis, quant à moi ma voiture est en formation chez le garagiste.

19h20 : Monsieur W. arrive, on finit nos pizzas. 19h30 : bon les gars on se bouge, on va louper le début du match (20h00), et en plus il faut acheter les billets. Monsieur L. et moi-même sautons à la billetterie à côté du stade, il ne reste plus que des places pourries à 26€… Au moment de nous décider à en acheter, on entend une clameur dans le stade : goaaaaaaaal ! Et merde, laisse tomber. On appelle Messieurs W. et F. qui sont bien d’accord avec nous et qui de toute façon n’ont pas encore garé la bagnole (je vous passe le coup de Brel chanté au téléphone par Monsieur F.) : retour à la case départ.

Résultats d’une soirée avec 3 autres boulets : je suis home alone à 21h00, la pitchoune dort, et on a loupé 5 buts…

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