Après une petite pause, je reviens pour relever de nouveau le défi Steampunk lancé par le Lord voici quelques temps. Après la bande dessinée, me
Le moins que l'on puisse dire c'est, qu'en ce moment (on va dire en gros depuis une petite dizaine d'années et la déferlante Harry Potter), les films adaptés de roman pour la jeunesse sont pléthore. Malheureusement, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. Eh bien, ici, ce n'est pas le cas. Servie par un casting haut en couleur (avec en premier lieu un Jim Carey en très, très grande forme, une Glenn Close totalement échevelée, mais aussi une très jeune Emily Browning, que l'on a retrouvé récemment, ici), une réalisation minutieuse, une photographie superbe et un scénario que j'imagine fidèle aux romans, les trois premiers tout du moins (romans qui dorment dans ma bibliothèque, attendant patiemment que j'y jette un oeil)... cette adaptation est un petit bijou. Bref, un très bon film destiné plutôt à la jeunesse qu'en tant qu'adulte j'ai pris un grand plaisir à voir, ou plutôt à revoir. En effet, puisqu'il est dit que ce long-métrage se trouve être un film steampunk, l'occasion était trop belle, et j'aurais été bien bête de passer à côté.
Mais alors, me direz-vous, quid du Steampunk dans ce long-métrage ? Eh bien, pour ma part, voir ce film sous l'angle du genre qui nous intéresse ici n'a pas été évident. Oh, certes, il y a bien quelques engrenages(1), des savants un peu dérangés du ciboulot(2), de la technologie légèrement uchronique(3). Et voilà tout. Certes, l'esthétique est magnifique, mais je crois qu'elle relève plus du Dieselpunk, même si, je dois bien vous avouer ici mon ignorance dans cette branche du Steampunk.
Bref, vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce film, même si je ne suis pas sûr que ce soit à cause de son côté steampunk : l'aiguille du manomêtre aura bien du mal à décoller.
note :
manomètre : 30%
A.C. de Haenne