1500 délégués socialistes, réunis à la halle Freyssinet à Paris, ont adopté définitivement et à l’unanimité leur projet, leur projet présidentiel, leur projet pour les Français lors de cette ultime convention nationale avant la primaire d’octobre.
Martine Aubry aura lancé et fait aboutir 4 Conventions Thématiques importantes, un projet conséquent pour la France et réuni trois anciens premiers ministres de François Mitterrand, Pierre Mauroy, Laurent Fabius et Lionel Jospin ainsi que tous les prétendants à la primaire, déclarés ou non, Ségolène Royal, François Hollande, Arnaud Montebourg ou Manuel Valls.
En invité surprise, Lionel Jospin qui n’a pas participé aux travaux des instances dirigeantes du PS depuis novembre 2006, a fait le constat suivant : “La situation de la France est dramatique. Le Parti socialiste a des chances réelles de gagner en 2012. Avec beaucoup de flamme, je soutiendrai le gagnant ou la gagnante de la primaire.” Puis, chacun des responsables socialistes a réaffirmé que le France devait avoir confiance en notre capacité à gagner et nous mettre à leur service.
Bertrand Delanoë, maire de Paris, défend ardemment ce projet socialiste. “Il faut être sérieux et respecter les séquences démocratiques. Avant de savoir quel homme ou quelle femme portera notre projet, je vais soutenir, défendre le projet, le promouvoir, l’expliquer, éventuellement l’enrichir. Je veillerai à ce que tous les candidats, toutes les candidates soient respectés dans un esprit de rassemblement et d’ancrage à gauche.”
Martine Aubry s’est réjouit que “les socialistes soient unis pour dire une chose simple et forte : nous sommes prêts à redresser la France“. C’est le message adressé à la convention qui a adopté le projet présidentiel à l’unanimité des délégués à 343 jours du premier tour de la présidentielle. Selon la Première Secrétaire, “les socialistes sont prêts à redonner un avenir à la France“, rappelant en préambule qu’elle avait su conduire les socialistes et la “gauche unie” à la victoire lors des élections régionales et cantonales.
Elle a qualifié le projet de sérieux et d’audacieux principales qualités d’un programme pour faire “respirer la France” ! Contre la droite, sa sentence fut directe : ”Derrière Charles de Gaulle, on voyait la France ; derrière François Mitterrand, on voyait la République ; derrière Nicolas Sarkozy, nous voyons des intérêts particuliers.” C’est la raison pour laquelle le PS propose aux Français de répondre à deux questions en 2012 : ” Quel avenir pour la France et à qui confier cet avenir ? ”
La nouvelle feuille de route de Martine Aubry est désormais d’écrire un “contrat de rassemblement de la gauche et des écologistes“ avant de “rassembler les Français” car, a-t-elle conclu en citant François Mitterrand : “Au printemps prochain, la France aura rendez-vous avec elle-même“.
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